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APOSTASIE DE LA FIN DES TEMPS
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Introduction:
Périodiquement, nous vous proposons ici des messages d'édification et d'exhortation qui ont pour but d’aider les chrétiens à avoir plus de discernement spirituel face aux hérésies qui se multiplient si rapidement et subtilement dans certaines églises actuelles. Ce message répondra certainement à de nombreuses questions que vous vous posez sur tel ou tel sujet controversé aujourd’hui.



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Dieu ou Mammon ?


Le texte biblique probablement le plus important, avec celui du chapitre précédent (1 Ti 6:10), concernant les pièges d’une mauvaise attitude à l’égard de l’argent, se trouve dans 1 Timothée chapitre 6, verset 9 : « Ceux qui veulent à tout prix s’enrichir s’exposent eux-mêmes à la tentation et tombent dans le piège de nombreux désirs insensés et pernicieux qui précipitent les hommes dans la ruine et la perdition. »

1. La Bible parle davantage de l’argent et des richesses que du ciel et de l’enfer réunis

     L’avertissement de l’apôtre Paul s’adressait aussi bien aux faux docteurs de son temps qu’aux chrétiens dans le cœur desquels Mammon (le dieu de l’argent) avait remplacé le vrai Dieu. Ils s’étaient détournés des choses de Dieu pour se consacrer à leur quête effrénée de richesses.

     L’accumulation égoïste de biens matériels est un signe qui laisse présager que la perspective de l’éternité ne fait plus partie de la vie (Col 3:1). L’égoïste et l’avare ne trouvent plus satisfaction en Dieu. Ils ne sont plus orientés sur le Seigneur, mais sur eux-mêmes et sur leurs possessions. Prenons par exemple le sort tragique de la femme de Lot. Sa faillite spirituelle était due au fait qu’elle avait placé toutes ses affections dans une cité terrestre plutôt que céleste (Ge 19:16,26 ; Lu 17:28-33 ; Hé 11:8-10).
Le sujet de l’argent et des richesses est donc d’une importance capitale.

     D’emblée, il nous faut savoir que sur les 38 paraboles que Jésus a utilisées dans les Evangiles pour enseigner la foule, 16 d’entre elles traitent les questions d’argent et la nécessité impérative d’en avoir une bonne gestion. Nous remarquons Jésus mettre un accent tout particulier sur cette réalité, non sans raison d’ailleurs, comme nous le constaterons tout au long de notre étude.

     Par exemple, il parla davantage sur le thème de l’argent et des richesses que du ciel et de l’enfer réunis. Dans les Evangiles, 1 verset sur 10 traite de l’argent et des possessions, ce qui fait un total de 288 versets dans les 4 Evangiles. Dans la Bible, nous avons environ 500 références sur la prière, a peu près autant sur la foi, mais nous en avons plus de 2000 sur l’argent et les richesses. C’est donc un thème crucial dans les Ecritures.

     Jésus a probablement parlé davantage sur le sujet des richesses que sur n’importe quel autre. Mais cela était bien souvent pour avertir et faire des reproches. Jamais il n’a prononcé de promesses de bénédictions pour ceux qui ont amassé des richesses pour eux-mêmes. Examinons attentivement un des messages fondamentaux de Jésus sur ce point lorsqu’il déclare à ses disciples : « Nul ne peut être en même temps au service (grec, esclave) de deux maîtres, car ou bien il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il sera dévoué au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez servir en même temps Dieu et Mammon » (Mt 6:24)

2. Mammon représente les richesses et l’argent érigés en idole

     « Mammon » (grec, mamonas) est un mot araméen signifiant richesse et est personnifiée comme une divinité. C’est l’argent érigé en idole en lequel quelqu’un se confie. Il représente le faux dieu du matérialisme.

     Ce que Jésus veut dire ici, c’est que nous ne pouvons servir le faux dieu et le vrai Dieu en même temps. Il veut donc nous avertir que l’argent peut devenir un dieu. Celui qui « aime l’argent » ou qui en est esclave n’est rien d’autre qu’un idolâtre aux yeux de Dieu (Ep 5:5).

     Qu’est-ce que l’idolâtrie ? C’est permettre à des choses matérielles de devenir le point de mire des désirs et des valeurs d’une personne, et par conséquent la pousser à dépendre de ces choses au lieu de se confier en Dieu lui-même (Ex 20:3-6 ; De 7:25,26). Le disciple de Jésus-Christ n’est pas appelé à rejeter le monde matériel, mais il doit soigneusement éviter de tomber dans le piège séduisant et trompeur du matérialisme et aimer Dieu par-dessus toute autre chose.

     Dans le Nouveau Testament, mamonas est un mot utilisé par Jésus seulement, et que l’on retrouve 4 fois dans Matthieu et dans Luc 16:9,11,13. Les richesses dont Jésus parle sont des biens matériels, mais toujours dans le sens dénigrant un système matérialiste, égocentrique et immoral. C’est celui qui prévaut hélas ! dans l’expérience humaine et dans notre société actuelle, avec toutes les multiples conséquences désastreuses, catastrophiques et autodestructrices que nous connaissons tous.

      Ce système mènera d’ailleurs un jour l’économie mondiale et financière à la ruine totale. Toute l’humanité en subira la sévère condamnation ainsi qu’un jugement irrévocable de la part de Dieu (Apocalypse 18). Nous développerons ce sujet crucial dans le prochain chapitre.

     C’est un système de notre planète influencé par le prince de ce monde dont la philosophie, entièrement opposée à celle de Jésus, proclame que la destinée de l’homme est d’amasser des trésors sur la terre (Mt 6:19), de chercher en eux sa sécurité (Lu 12:15), et de s’y attacher de tout son cœur (Mt 6:21).

    Le chrétien qui accepte ce système cesse d’aimer sincèrement Jésus (Mt 6:24), car il ne peut servir à la fois Dieu et Mammon dont les conceptions et méthodes sont radicalement contraires. A cause de l’influence quasiment démoniaque qu’exercent les biens et les richesses sur une personne, s’y attacher devient de l’esclavage et de l’idolâtrie (Ep 5:5).
Jésus veut nous libérer de cette chaîne, et pour notre bonheur éternel, nous place devant une décision radicale à prendre quant au maître que nous choisissons de servir dans notre vie chrétienne ici-bas : « Dieu ou Mammon » (le dieu du matérialisme).

 

3. Dieu a averti l’homme : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face »

     Déjà dès le début de l’histoire d’Israël, l’Eternel Dieu avait averti son peuple en déclarant : « Je suis l’Eternel ton Dieu... Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Ex 20:2).

     C’était là, sur le mont Sinaï, le tout premier des dix commandements. Le Seigneur le répète solennellement lors de son sermon sur la montagne (Mt 6:24).
Il existe deux maîtres se partageant l’allégeance de l’humanité.

Certains servent le Dieu vivant et vrai ; d’autres servent Mammon, le dieu de la richesse et du matérialisme. Des multitudes suivent ce dernier, se courbent devant lui, le servent et l’adorent jusqu’à en perdre leur âme.

     Jésus a mis l’homme en garde contre ce danger mortel en déclarant : « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Mt 16:26).

      Personne ne peut donc servir les deux maîtres en même temps, malgré la prétention des prédicateurs de « l’évangile de prospérité » revendiquant exactement le contraire. Cela est une impossibilité absolue. Le cœur ne peut appartenir à deux maîtres à la fois.

      En outre, ceux qui placent toute leur affection en Mammon finissent par haïr Dieu. « Celui qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu » (Ja 4:4).
Le chrétien qui se cramponne à Dieu, son trésor céleste, méprisera les choses attrayantes de cette terre. Rien ici-bas, à ses yeux, n’est comparable à la magnificence et la splendeur de son Seigneur. Servir Mammon équivaut à s’éloigner du vrai Dieu et à l’érection d’une idole dans son propre cœur. La convoitise, selon les Ecritures, est une idolâtrie (Col 3:5).

     Il n’existe aucune échappatoire à cette terrible et solennelle alternative : Dieu ou Mammon. L’Eternel ou Baal. Les valeurs du ciel ou celles du monde. La vraie liberté de l’Evangile ou l’esclavage d’un faux évangile. Il n’y a point de compromis ou de juste milieu dans ce domaine. Jésus n’a-t-il pas déclaré que le premier et le plus grand commandement est : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » (Mt 22:37). 

     L’apôtre Jean confirme en affirmant : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jn 2:15-17).

 

4. Une mauvaise attitude du chrétien face à l’argent le fera aussi dévier dans d’autres domaines

     Il est très instructif de remarquer que lorsque Jésus fait référence à Satan comme « le prince de ce monde » (Jn 14:30), il ne dit jamais que l’homme doit choisir entre Dieu et Satan.
Quand Jésus parle de deux maîtres que les hommes pourraient servir, il précise que les deux maîtres en question sont Dieu ou Mammon (Lu 16:13). Dans le christianisme en général, les prédicateurs ont toujours recommandé avec raison et insistance aux chrétiens de choisir entre Dieu et Satan, mais Jésus, lui, va plus loin et demande à ce que le choix se fasse aussi entre Dieu et Mammon.

     Satan est devenu maître dans l’art de manipuler les foules. Il sait que si l’on demande aux gens de choisir entre Dieu et Satan, personne ne choisira Satan. Mais lorsqu’il s’agit de choisir entre Dieu et Mammon, Satan sait que même les chrétiens auront beaucoup de peine à prendre la bonne décision. Satan est heureux de rester dans l’ombre, à l’abri des regards, parce qu’il sait que de cette manière il pourra séduire beaucoup plus de gens. Il sait très bien que lorsqu’un chrétien est influencé dans ses décisions par l’amour de Mammon (de l’argent), il est en fait en train de le servir, lui le prince de Mammon, tout en s’imaginant servir Dieu.

     A partir du moment où l’attitude du chrétien par rapport à l’argent (Mammon) est fausse, il se fourvoiera également dans tous ses autres choix. Ce faisant, il s’intègre dans le système de pensée du monde que Jésus-Christ est précisément venu détruire.

     Une telle personne, sans s’en rendre compte, devient un traître dans l’oeuvre du Seigneur sur la terre. Elle travaille en réalité aux côtés de Satan sans le savoir. C’est là un problème fondamental dans la vie de nombreux chrétiens de nos jours. Ils n’ont pas saisi les complots et les subterfuges de Satan.

     « L’évangile de prospérité » fut introduit vers la fin du 19ème siècle (nous en parlerons plus en détail dans un autre chapitre), par des prédicateurs dont l’amour pour Mammon était manifeste. Ils devaient évidemment trouver des textes « bibliques » pour justifier leurs styles de vie extravagants et les sommes énormes d’argent accumulées, provenant des offrandes extirpées à leurs « disciples ».

     Pour expliquer leurs agissements, ils ont fait un amalgame de la nouvelle alliance du Nouveau Testament avec celle de l’Ancien. Ils sont allés dénicher, dans l’Ancien Testament, des promesses que Dieu avait faites seulement pour Israël et ils ont commencé à les proclamer comme étant un signe irréfutable de la bénédiction divine dans la vie d’un croyant aujourd’hui.

     Hélas ! de très nombreux chrétiens, ayant eux aussi ce penchant pour l’amour de l’argent, ont irrésistiblement été attirés par ces propositions alléchantes et sont tombés dans le piège de la convoitise de ce faux et nouvel évangile.

 

5. Le chrétien doit impérativement veiller à ses priorités

     Jésus a bien dit que nous ne pouvions servir (grec, être l’esclave de) deux maîtres à la fois (Lu 16:13). Comme il est impossible de se rendre dans deux directions opposées en même temps, nous ne pouvons aimer et servir deux maîtres à la fois. Si nous choisissons de servir Mammon (l’argent), alors nous ne pouvons servir Dieu. Si nous décidons de servir Dieu, nous ne servirons pas Mammon. Jésus réclame de notre part une loyauté et une intégrité totales. C’est ainsi qu’il occupera la première place en toutes choses dans notre vie (Mt 6:33).
Si Dieu est notre Maître, alors l’argent sera notre serviteur, et nous utiliserons nos ressources selon la volonté de Dieu. Mais si Dieu n’est pas notre Maître, nous deviendrons les esclaves de l’argent, et l’argent est un terrible maître !

     Il est donc impératif que nous gardions nos priorités en ordre. Nous pouvons posséder de l’argent, mais nous ne devons en aucun cas en être captifs. Car l’argent a le pouvoir de prendre la place de Dieu dans notre cœur. Il peut, petit à petit, devenir notre maître. Jésus nous prévient de l’importance de n’avoir qu’un seul maître. Le danger est bien réel, car nous vivons dans une société matérialiste et cupide où des multitudes de gens sont  hélas, esclaves de l’argent en ayant fait de lui leur idole et leur dieu.

     Notre choix s’établit donc entre Dieu ou Mammon, entre deux systèmes, deux styles de vie. Les deux sont représentés non comme des employeurs, mais comme des maîtres en opposition l’un à l’égard de l’autre et dont les employés sont des esclaves. L’esclavage implique le fait d’être la propriété d’une personne et réclame un service à temps complet.

 

6. Le chrétien, un gérant et non un propriétaire des biens que Dieu lui a confiés

Dans notre relation avec Dieu, aucun droit ne nous est attribué. Il doit être le Maître incontesté de notre vie. Ne nous posons jamais la question : « Qu’est-ce que je désire faire ? », mais demandons-nous plutôt : « Qu’est-ce que Dieu attend de moi ? » Chaque instant de notre vie appartient à notre Maître. Tout ce que nous sommes et que nous possédons doit être entièrement à sa disposition. Nous sommes des gérants et non des propriétaires des biens que Dieu nous a confiés. Tout ce que nous avons appartient à Dieu. Les Ecritures confirment abondamment cette pensée (Ps 24:1 ; 50:10,12). Dans la parabole des talents, Jésus souligne bien que c’est le Maître qui donne des talents à ses serviteurs (Mt 25:15) et la vigne aux vignerons (Mt 21:33).

     Jésus conclut le chapitre 6 en déclarant : « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Mt 6:33). Tous ceux qui suivent Christ sont vivement encouragés à rechercher par-dessus tout le royaume de Dieu et sa justice. Le verbe « chercher » sous-entend le fait d’être continuellement absorbé par quelque chose ou celui de s’efforcer, de manière active et assidue, de l’obtenir.

      Ces paroles contiennent une promesse faite par Dieu à ses enfants, celle qui déclare que tous ceux qui font de la volonté de Dieu leur priorité en des temps favorables ou non, peuvent être certains que leur Père céleste fera parfaitement sa part. Comme Dieu le déclare dans les Ecritures, il pourvoira non à leurs désirs, mais à chacun de leurs besoins. Toutefois, dans sa grande compassion, il saura aussi nous combler de toutes sortes de bénédictions particulières, lorsqu’il le jugera bon.

     Confions-nous donc sans réserve dans les paroles rassurantes et réconfortantes de Jésus, le bon Berger qui nous dit : « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de ce que vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?... Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin... Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine » (Mt 6:25-34).
Le chrétien fidèle dans l’acquittement des tâches et des responsabilités que Dieu lui a confiées, trouvera en son Père céleste cette indéfectibilité à pourvoir à chacun de ses besoins tout au long de sa vie.

Samuel et Dorothée Hatzakortzian
Extrait de leur livre « L’Évangile de prospérité,
un message biblique ou hérétique » (En vente sur ce site)

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EST-CE BIBLIQUE DE JUGER ?


De nos jours, il existe un grand nombre de pasteurs et de chrétiens qui forment une sorte de «conspiration du silence» et ont adopté une attitude de «neutralité» en ce qui concerne les fausses doctrines. Malheureusement, ce compromis permet à toutes sortes d'hérésies de s'introduire dans les églises. Les faux docteurs, comme des loups ravisseurs en habits de brebis, profitent de cette grave négligence pour s'introduire dans le troupeau et le détruire en apportant des enseignements pernicieux et hautement préjudiciables (Mat. 7:15).

Un de leurs slogans favoris, communément et aveuglément accepté, est celui-ci: « La doctrine divise, mais l'amour unit ! » Cette conception erronée a conduit certaines personnes dans une position doublement dangereuse. D'une part, elles rejettent celui qui prêche la saine doctrine parce qu'elle divise, d'autre part, elles acceptent au nom de l'amour le prédicateur de fausses doctrines. Quelle manœuvre diabolique! Une telle conception ouvre la porte toute grande à l'hérésie. Sous le couvert de l'amour, on n'oppose plus aucune résistance à l'erreur.

La ruse de l'ennemi est donc de pousser le plus de chrétiens possible à s'opposer systématiquement à ceux qui prêchent la saine doctrine en leur faisant croire que ceux-ci manquent d'amour. Alors que la réalité est exactement le contraire : il faut beaucoup d'amour pour annoncer la vérité (Jean 14:15,21, 23,24). Le comble de la contradiction est que les partisans de «l'amour» sont parmi ceux qui deviennent les plus « virulents » lorsqu'on s'oppose à leurs convictions.

Il est grand temps de réagir à toutes ces machinations de l'ennemi et à toutes les fausses conceptions religieuses qui nous sont imposées, et cela avant que le mal ne devienne inguérissable.

Jésus lui-même nous exhorte à «juger»

Un des versets les plus connus dans les Evangiles, mais souvent mal interpré­té, est cette parole de Jésus: « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés » (Mat. 7:1). Combien il est important de lire chaque verset biblique dans son contexte pour en comprendre correctement la signification. Aujourd'hui, ce verset est utilisé pour faire dire à Jésus ce qu'il n'a jamais dit et pour nous faire accepter n'importe quelle nouvelle interprétation sans aucune résistance. Dans les versets deux à cinq de ce même chapitre sept de l'Evangile de Matthieu, il est évident que Jésus fait référence à un « hypocrite » qui juge faussement une autre personne, et non au jugement d'une fausse doctrine.

C'est en s'adressant à un tel homme que Jésus dit: « Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère: lais­se-moi ôter une paille de ton œil, toi qui a une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l'œil de ton frère» (Mat. 7: 2-5).

La leçon de Jésus est donc la suivante: nul ne peut juger le péché de son frère étant lui-même coupable de ce même péché. Ceux qui se cramponnent à ce pas­sage: « Ne juger point, afin que vous ne soyez point jugés» pour condamner, ridi­culiser ou culpabiliser ceux qui dénoncent les fausses doctrines, devraient lire tout son contexte. Jésus dit aussi dans ce même chapitre au verset quinze: « Gardez-vous des faux prophètes, car ils viennent à vous en vêtements de bre­bis, mais au-dedans, ce sont des loups ravisseurs ». Comment pourrions-nous donc savoir si quelqu'un est un faux prophète, sans le juger à la lumière de la Parole de Dieu?
Les deux sens du verbe «juger» en grec
Que faut-il donc faire ? Juger ou ne pas juger? Matthieu 7:15 est clair : nous devons juger les faux prophètes. Toutefois Matthieu 7:1 nous dit aussi de ne pas juger. La contradiction n'est cependant qu'apparente. Le mystère s'éclaircit lorsque nous découvrons que le verbe « juger », en grec krino, (employé ici par Jésus) a un double sens et qu'il doit être différemment interprété, selon son contexte. Par conséquent, comprendre le contexte de ce passage est la clé qui nous permettra de savoir de quel jugement Jésus veut nous parler.

Le premier sens de krino est «juger» ou «jugement», ce terme est le plus uti­lisé dans tout le Nouveau Testament. Il signifie: « distinguer, séparer, déterminer, discerner, examiner, décider, éprouver, questionner ». Voilà ce que Dieu deman­de à tous ses enfants. Il les appelle à questionner, éprouver, examiner, la vie et l'enseignement des docteurs, des apôtres et des prophètes pour voir s'ils sont bien conformes au modèle des Ecritures (2 Tim. 1:13-14; Actes 17:11).

Le deuxième sens de ce verbe krino signifie plutôt: « juger, condamner, punir, exercer une sentence ». Cette prérogative appartient à Dieu seul car il a dit: « A moi la vengeance, à moi la rétribution» (Rom. 12:19). Dans le contexte de Matthieu 7:1, Jésus s'adresse donc à un «hypocrite». Le verbe « juger » a, dans ce cas, le sens de « condamner » et «d'exercer une sentence». En effet, les cinq premiers versets de Mathieu 7 nous interdisent d'avoir un esprit de condamna­tion provenant d'une attitude hypocrite. Mais le verset 6, ainsi que les versets 15 à 20, insistent au contraire sur la nécessité pour chaque chrétien de distinguer, examiner, questionner, séparer, discerner et éprouver le vrai du faux.

Les Pharisiens étaient bien connus pour leurs jugements basés sur des tradi­tions humaines et non sur les Ecritures. Nous devons veiller à ne pas avoir d'at­titude critique et hautaine à l'égard de ceux qui ne partagent pas nos opinions sur des sujets secondaires, si ceux-ci ne contredisent pas « la saine doctrine » ou « la conduite morale » exigées par la Bible (Rom. 14:1). Veillons aussi à ne pas juger les motivations cachées de quelqu'un, lorsqu'elles ne sont pas apparentes, car Dieu seul connaît le cœur et les mobiles qui inspirent une personne (1 Cor. 4:1-5).

Ne prenons donc jamais un verset ou une partie de verset hors de son contex­te pour lui faire dire le contraire de ce qu'il veut dire. Cela s'appelle « tordre les Écritures » et ceux qui se permettent de les interpréter de cette manière ne pour­ront pas échapper au jugement de Dieu. C'est ce que l'apôtre Pierre affirme lors­qu'il parle de certaines personnes ignorantes et mal affermies qui tordent le sens des Ecritures pour leur propre ruine. Ce passage de 2 Pierre 3 :16 est un sérieux avertissement pour chacun de nous. Paul nous invite également à ne pas falsifier la Parole de Dieu (2 Cor. 2 :17) en lui faisant dire ce que nous voulons.


Les apôtres nous exhortent, eux aussi, à « juger les hérésies »

Oui, Jésus, ses apôtres et toute l'Ecriture nous exhortent à «juger» (examiner, discerner, contrôler) tout ce que nous lisons, entendons ou voyons se passer dans l'Eglise. Le Seigneur demande à chaque chrétien de combattre (grec = lutter jusqu'à l'agonie) pour la foi transmise aux saints une fois pour toutes (Jude 3). Si nécessaire, nous devons nous séparer de ceux qui vivent dans le péché ou qui enseignent de fausses doctrines (2 Jean 7-11; 2 Thés. 3:6; 2 Cor. 6:14-17). En ne mettant pas en pratique ces vérités, avons-nous encore le droit de nous appe­ler disciples du Seigneur? (Jean 8:31). Si d'une part, Dieu nous engage à la séparation, d'autre part, il nous demande aussi de rechercher la justice, la foi, la charité, la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur (2 Tim. 2:22).

Aujourd'hui et plus que jamais dans les années à venir, Dieu exhorte Son Eglise à examiner scrupuleusement chaque nouveau mouvement, messager, message, doctrine, méthode, expérience, vision, manifestation, révélation, pro­phétie, à la lumière de la Parole de Dieu. L'église d'Ephèse a été approuvée par le Seigneur lorsqu'elle a testé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et qu'elle les a trouvés menteurs (Apoc. 2:2).

L'église de Pergame, par contre, a été réprimandée par le Seigneur parce qu'elle a toléré ceux qui étaient attachés à la doctrine de Balaam... la doctrine des Nicolaïtes (Apoc. 2:14-15). Tolérer les faux docteurs et leurs fausses doctrines attirera tôt ou tard le jugement de Dieu sur nous. En fait, quiconque résiste à la saine doctrine résiste au Saint-Esprit, car l'Esprit de vérité qui a inspiré les Ecritures nous la fera toujours aimer et res­pecter.


Les apôtres nous exhortent à avoir du «discernement»

Beaucoup de pasteurs et de chrétiens pensent qu'il n'est pas biblique de citer et de nommer les prédicateurs de fausses doctrines ou ceux qui conduisent le peuple de Dieu dans des expériences ou des révélations extra-bibliques. Mais cela est parfaitement scripturaire.

L'apôtre Paul a dû même reprendre «publi­quement» l'apôtre Pierre, parce qu'il s'était rendu coupable d'une pratique contraire au pur Evangile. Involontairement, ce dernier remettait en question la vérité du salut par grâce (Gal. 2 :11-14). Il fallait donc intervenir fermement avant que l'hérésie du salut par les œuvres ne prenne racine et ne conduise des multitudes à la perdition.

A une autre occasion, Paul a aussi «nommé» Hyménée et Alexandre qui fai­saient naufrage par rapport à la foi (1 Tim. 1:18-20). Dans un autre passage encore, il a nommé Hyménée et Philète en recommandant à Timothée de se séparer d'eux, parce qu'ils s'étaient détournés de la vérité et qu'ils avaient ren­versé la foi de quelques-uns (2 Tim. 2:15-18).

Il l'avertissait aussi en disant : « Retiens dans la foi et la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines paroles que tu as reçues de moi. Garde le bon dépôt par le Saint-Esprit qui habi­te en nous » (2 Tim. 1:13-14). Il est donc de notre devoir de suivre ce modèle, et d'être des hommes faits dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien de ce qui est mal (Héb. 5:14).

Dans le chapitre suivant, nous allons examiner «l e grand mouvement de l'Esprit » des derniers temps, appelé « le réveil de Pensacola ». Cette hérésie se répand comme une traînée de poudre dans beaucoup d'églises aux U.S.A. et dans différents pays du monde. Nous constaterons qu'elle entraîne des milliers de chrétiens sur la voie subtile de l'erreur et d'expériences extra-bibliques sédui­santes, bizarres et extrêmement dangereuses.

 

Samuel et Dorothée Hatzakortzian
Extrait de leur livre « RÉSISTER AUX VAGUES D’HÉRÉSIES
DANS L’ÉGLISE » (En vente sur ce site)

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UNE MENACE sur le monde évengélique


L'impact de ce qu'on appelle communément la « bénédiction de Toronto » ou le « vin nouveau », ou encore « l'ivresse de l'esprit », s'est répandu comme une traînée de poudre ces derniers temps, et cela dans plusieurs pays du monde. On entend parler de rassemblements où se mani­festent le « saint rire » et diverses autres manifestations hystériques bizarres et extra-bibliques.

Nous sommes appelés à faire face à ce défi d'une manière ou d'une autre. Concernant ce soi-disant « réveil », nous pouvons nous poser la question : ne serions-nous pas en train de voir des esprits séducteurs à l'œuvre dans l'Église ?

Selon le magazine anglais « Prophecy Today » de mars 1995, une «Conférence de pasteurs» s'était tenue en Angleterre dans le courant du mois de janvier 95 pour examiner ce « phénomène de Toronto ». A cette pastorale, ils ont conclu qu'ils étaient, en effet, confrontés à un troublant «mélange » d'expériences spirituelles.

Plusieurs orateurs ont, certes, rendu quelques bons témoignages de bénédictions reçues, car le Seigneur a certainement béni son peuple malgré la « bénédiction de Toronto » et non à cause d'elle.

Néanmoins, de nombreux signes très inquiétants de contrefaçon spiri­tuelle et de manifestations psychiques sont là, qui provoquent une grande confusion et représentent une très sérieuse menace de division au sein des églises.

La plus grande partie de cette pastorale a d'ailleurs été consacrée à passer en revue les doctrines et les pratiques de ces vingt-cinq dernières années, dont certaines d'entre elles nous ont malheureusement conduits à la situation présente. Ces pasteurs ont examiné les rapports de plusieurs serviteurs de Dieu qui ont eux-mêmes assisté aux réunions tenues par Rodney Howard-Browne (le propagateur de ce phénomène de la « vague de rire ») à Wembley en Angleterre, en décembre 1994. Et tous semblaient gravement préoccupés à l'égard de ce qu'ils avaient vu.

L'histoire du mouvement charismatique

Ces dernières années, en Angleterre tout spécialement, une pression toujours plus croissante avait été placée sur certains leaders charisma­tiques. On leur avait promis plus de puissance et d'autorité sur les nations, tout cela accompagné de fausses prophéties qui ne se sont d'ailleurs jamais accomplies.

Pour endiguer cette marée de désillusions et pour éviter la désertion des masses, il a fallu faire de nouvelles promesses et générer une nouvelle vague d'enthousiasme. La « bénédiction de Toronto » est en fait l'une des dernières de ces vagues. Elle enseigne qu'il ne faut pas questionner, ni faire appel à notre entendement pour examiner ce qui se passe aujourd'hui, mais que nous devons recevoir favorablement ces nouvelles formes de manifestations spirituelles. Un tel enseignement est des plus dangereux et expose les chrétiens à n'importe quelle forme de séduction spirituelle.

 

Une fausse interprétation des Écritures

En considérant ces vingt-cinq dernières années, les participants à cette conférence ont aussi exprimé leur profonde inquiétude concernant le fait que, de toute évidence, le mouvement charismatique s'éloignait petit à petit du fondement biblique; l'accent de leur enseignement et de leurs pratiques s'avérant être de plus en plus orienté vers l'expérience.

Alors que dans la doctrine évangélique traditionnelle, l'enseignement et la pratique sont issus de l'étude des Écritures, cette procédure est aujour­d'hui inversée dans beaucoup d'églises. On commence par faire des expériences, puis on se met à rechercher dans la Parole de Dieu des versets pour tenter de justifier ce que l'on a expérimenté, même s'il s'agit de phénomènes étranges et extra-bibliques.

En procédant de la sorte, on abuse des Écritures, on en tort le sens et on en donne une mauvaise interprétation, et cela nous conduit inévitablement à de très sérieuses hérésies.
C'est parce que la connaissance biblique des chrétiens est insuffisante et négligée, qu'au sein d'un grand nombre d'églises on accepte aussi faci­lement des doctrines ou des expériences contraire aux Écritures.

 

Des pasteurs ont failli à leur tâche

Un grand nombre de pasteurs ont échoué dans leur tâche de nourrir les brebis et de protéger le troupeau. C'est pourquoi de faux bergers et de faux docteurs sont parvenus à s'infiltrer parmi eux. Ces responsables d'églises les ont malheureusement cordialement reçus et acceptés, et se sont ainsi rendus coupables de l'égarement de leurs brebis.

La saine doctrine biblique a été délaissée au profit d'une dangereuse forme d'expérience spirituelle et physique. Ces dirigeants, dans leur désir de voir s'accomplir des prophéties issues d'une interprétation erronée des Écritures, ont eu recours à toutes sortes de phénomènes spirituels ou psychiques pour attirer les foules et satisfaire les chrétiens.

Une saine connaissance biblique les aurait cependant préservés d'un grand nombre d'erreurs et de confusion. Le retour aux Écritures est assu­rément le plus grand besoin actuel du peuple de Dieu.

 

Un danger de corruption à l'intérieur de l'Église

La Pastorale a donc considéré que la crise présente constitue une grande menace pour l'avenir du monde évangélique. Cette menace est même beaucoup plus sérieuse que celle de l'enseignement de la théologie libé­rale, car la corruption intérieure est toujours plus dangereuse pour la désintégration d'un mouvement, que toutes les attaques venant de l'exté­rieur.
De ce fait, la Conférence, dans son ensemble, a souhaité attirer l'atten­tion de tous les pasteurs et serviteurs de Dieu sur la gravité de la situation actuelle et sur l'urgence d'une prise de position, afin d'éviter un désastre majeur dans notre monde évangélique. Il est donc impératif que des prises de position courageuses soient effectuées. C'est réellement une question urgente !
Oh ! Puissions-nous tous répondre affirmativement à cet appel pressant et solennel !

Samuel et Dorothée Hatzakortzian
Extrait de leur livre « COMMENT ÉVITER LA SÉDUCTION DES DERNIERS TEMPS »
(En vente sur ce site)
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UN BESOIN URGENT: une nouvelle trempe de prédicateurs


Un jeune homme qui avait étudié le violon sous la direction d’un grand maître, donnait son premier récital. En dépit des applaudissements de la foule, il semblait insatisfait.
Même à la fin de ses dernières notes, tandis que les acclamations de l’auditoire s’intensifiaient, il avait, lui, les yeux fixés sur un vieillard assis au balcon.
 Celui-ci eut enfin un sourire d’approbation et aussitôt le jeune violoniste se détendit et rayonna de joie. Les applaudissements de la foule ne signifiaient rien pour lui tant qu’il n’avait pas obtenu l’approbation de son maître.

Cette illustration simple, mais éloquente, nous montre quelle devrait être la motivation de tout prédicateur de l’Évangile au service de son Maître : plaire en premier à celui qu’il sert, c’est-à-dire tout faire pour la seule gloire de Dieu.

L’apôtre Paul, dans son ministère, confirme cette vérité en déclarant : « Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ » (Ga 1:10). Paul prouve que son souci n’est pas de plaire aux hommes mais d’obéir et de plaire par-dessus tout à son Seigneur.

Les prédicateurs capables d’affirmer sans réserve les déclarations ci-dessus de Paul sont malheureusement de plus en plus rares. Et pourtant, c’est bien là l’un des traits distinctifs d’un authentique serviteur de Dieu. Celui-ci s’applique avant tout à rechercher l’approbation de son Maître pour le ministère qu’il lui a confié. Il est conscient qu’un jour il aura des comptes à rendre pour les responsabilités qui lui ont été données.

L’Évangile étant christocentrique plutôt qu’égocentrique, tout doit donc commencer avec DIEU et non avec l’homme. Toute personne prêchant l’Évangile doit découvrir cette vérité biblique si elle veut avoir la pleine approbation divine dans son ministère.

1. L’objectif suprême du prédicateur : glorifier Dieu !

Avant de commencer une quelconque activité dans le service de Dieu, tout prédicateur, s’il ne veut pas « courir comme à l’aventure », doit découvrir la priorité divine dans son ministère : glorifier Dieu avant de vouloir édifier son église ou avoir un ministère fructueux. La bénédiction sur son œuvre dépendra largement du respect de ce principe céleste.

En effet, selon les Écritures, le salut et le ministère n’ont de valeur que dans le contexte de cette vérité. Dieu nous a sauvés « pour célébrer la gloire de Sa grâce » (Ep 1:6, 12, 14).
Le plan de Dieu est que toutes ses créatures, hommes et anges, le louent et le glorifient pour sa grâce. Il nous a aussi commandé : « Quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Co 10:31), car « l’Eternel a tout fait pour lui-même » (Pr 16:4-version Darby).

L’apôtre Paul avait réellement saisi ce glorieux plan lorsqu’il a déclaré : « Tout a été créé par Lui et pour Lui… afin d’être en tout le premier » (en grec, qu’il ait la première place, la suprématie en toutes choses) (Col 1:16-18).

Lorsque Dieu a créé l’homme, c’était dans le but suprême que ce dernier lui donne gloire, honneur et qu’il recherche avant tout la volonté du Très-Haut. Il est donc parfaitement normal, logique et scripturaire que l’être humain, dans toutes ses activités, cherche premièrement à glorifier Dieu.

 En agissant ainsi, l’homme accomplira pleinement le dessein divin dans sa vie. C’est alors qu’il sera en mesure d’être une réelle bénédiction pour les autres. L’exercice de son ministère se fera alors sous l’impulsion d’une vie totalement comblée et satisfaite en Christ

Si la gloire de Dieu n’est pas notre unique motivation, tout ce que nous ferons ne se résumera qu’à une activité religieuse, et non à un authentique sacerdoce chrétien.

2. Le prédicateur qui se prêche lui-même ravit la gloire qui revient à Dieu seul

Le mot « gloire », en grec doxa signifie : dignité, honneur, louange, adoration, splendeur, révérence, hommage. Tout ce que Dieu a créé dans sa souveraineté dépend directement de lui. Toute gloire et toute valeur ont leur origine en Lui. Si les activités de l’homme sont centrées sur la gloire de Dieu, alors l’homme peut expérimenter dignité, noblesse et valeur. Et c’est uniquement lorsque le ministère d’un prédicateur est étroitement lié à la gloire de Dieu que son travail rencontre l’entière approbation divine.

Glorifier Dieu, c’est lui rendre hommage, le reconnaître comme le seul souverain et la source de tout bien (Da 4:30 ; Lu 5:25 ; 17:15). Jésus, par sa vie sainte et son obéissance parfaite, a pleinement glorifié Dieu sur la terre (Jn 1:4). Pierre, en subissant avec foi le martyr, devait lui aussi glorifier Dieu (Jn 21:19). Le chrétien est appelé à se glorifier (exulter, éprouver une joie très vive) en Dieu seul et en Christ son Sauveur (Ro 5:11 ; 15:17).

Le prédicateur ou le chrétien qui se glorifie lui-même vole incontestablement l’honneur qui revient à Dieu uniquement (Ps 49:7 ; 52:3 ; 75:5). C’est pourquoi Jésus-Christ offre son salut gratuitement à ceux qui s’humilient, « afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu » (1 Co 1:29 ; Ep 2:9). Un jour, le Seigneur sera définitivement glorifié lors de ses jugements, puisque Son autorité et Son règne, si contestés par les impies, seront rétablis (Lé 10:3 ; Es 5:16).

3. Comment glorifier Dieu dans son ministère ?

Dieu est vraiment glorifié lorsque les autres voient le Seigneur en nous et non le serviteur : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5:16). En tant que prédicateur, il nous faut décider, si nous choisissons d’être une célébrité ou d’avoir un esprit de serviteur ; si nous voulons magnifier Christ ou faire valoir notre propre personne (Ph 1:21). Il est nécessaire parfois de prendre le temps de sonder notre cœur afin de ne pas nous engager à la légère, si notre seul objectif est vraiment de glorifier le Seigneur.

Dieu est glorifié lorsque les autres voient Jésus et non le prédicateur. Rappelons-nous que notre Dieu est jaloux de Sa gloire : « Je suis l’Éternel, c’est là mon Nom ; et je ne donnerai pas Ma gloire à un autre » (Es 42:8). Du temps du prophète Ésaïe, le problème se posait déjà et concernait les idoles, ainsi que l’adoration des faux dieux, et ce problème persiste de nos jours.

Dieu cherche en ces temps de la fin une nouvelle trempe de prédicateurs qui ne se prêchent pas eux-mêmes, mais qui repassent constamment cette vision céleste de la gloire de Dieu devant leurs yeux. Ils sont déterminés à ne point altérer cette image, mais à toujours donner toute la gloire au Sauveur qu’ils aiment et servent, l’estimant seul digne de recevoir honneur, louange et adoration. 

« Les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trône, ils adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône en disant : Tu es digne notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses ; et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées » (Ap 4:10-11).

Les hommes cherchent de nouvelles méthodes,
mais Dieu cherche de nouveaux hommes

Samuel et Dorothée Hatzakortzian
Extrait de leur livre « Le prédicateur approuvé par Dieu »
(En vente sur ce site)

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