MESSAGES D'EXHORTATION
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Voici différentes paroles d’exhortations et des messages de Dorothée qui vous encourageront certainement dans votre marche personnelle avec le Seigneur et contribueront à votre croissance spirituelle et votre épanouissement en lui. Vous y trouverez aussi de précieux conseils, utiles dans différentes situations de la vie et vous aideront à persévérer dans votre foi, quelles que soient vos circonstances.
Paroles précédentes:
À plusieurs reprises, dans la Bible, il est écrit que notre Dieu est un Dieu saint, trois fois saint et c’est ce qui fait sa beauté et sa gloire. Régulièrement dans sa Parole, cela nous est rappelé du début à la fin des Ecritures.
« Qui est comme toi magnifique en sainteté, digne de louanges » (Ex 15 :11)
(disaient Moïse et les enfants d’Israël)
Quand je parle de la sainteté de Dieu, je veux dire qu’il est spirituellement et moralement parfait dans toutes ses pensées, ses actions, ses motifs et tous les autres aspects de sa personne. Il est absolument sans péché et sans souillures. Il ne peut être que la pureté même.
« Je suis saint moi, l’Eternel votre Dieu » (Lé 19 :2)
« Nul n’est saint comme l’Eternel » (1 Sam. 2 :2)
« Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité » (Hab. 1 : 12-13)
Dieu nous regarde vivre des cieux : il voit tout ce que nous faisons et disons.
« Car il regarde du lieu élevé de sa sainteté ; du haut des cieux, l’Eternel regarde sur la terre… » (Ps 102 :20). Rien ne lui échappe.
Le prophète Esaïe, suite à une vision de Dieu qu’il a eu, a pu dire :
« Je vis le Seigneur assis sur un trône élevé…
Des séraphins (anges) se tenaient au-dessus de lui…Ils criaient l’un à l’autre et disaient : Saint, saint, saint est l’Eternel des armées…
Et il a ajouté : Malheur à moi ; je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures. (Es 6 :1-5)
Dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean dans sa vision du ciel, a dit avoir vu, autour du trône et au milieu, 4 êtres vivants remplis d’yeux tout autour et au-dedans qui ne cessaient de dire jour et nuit : « Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le TOUT-PUISSANT, qui était, qui est, et qui vient ! » (Ap 4 :8)
Une sainte frayeur devrait s’emparer de nous ; nous aussi nous devrions dire :
« Malheur à nous, nous sommes perdus ».
« Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé. »
Nous sommes tous flétris comme une feuille et nos crimes (toutes nos mauvaises actions) nous emportent comme le vent …Aussi nous as-tu caché ta face … (Esaïe 64 :5-6)
Sans Christ dans notre vie, chacun de nous est condamné à une mort éternelle certaine et à l’enfer, nous nous enfonçons dans la boue de notre péché. Une personne dans de la boue, est-elle capable de s’en sortir seule ? Non ! Elle s’enfonce de plus en plus. Il en est de même pour nous.
Nous nous enfonçons de plus en plus dans notre péché, sans pouvoir nous en sortir, sans pouvoir en être délivré.
La Parole de Dieu dit que nous sommes tous naturellement inutiles et rebelles.
« Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. (Rom 3 :12)
« Il n’y a point de juste, pas même un seul ; nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul…La destruction et le malheur sont sur leur route ; ils ne connaissent pas le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux… » ( Ro 3 : 10-18)
Mais j’ai une bonne nouvelle pour vous : Jésus, le Fils de Dieu est venu ; il est mort sur une croix pour rétablir notre relation avec ce Dieu très très saint qui ne peut voir le péché.
Jésus le Juste a répandu son sang pour nous coupables. Jésus, l’Agneau de Dieu est venu ôter le péché du monde. Il a donné sa propre vie pour nous sauver et désormais, celui qui se repent et qui reçoit Jésus est libéré de cette terrible condamnation. C’est là la clé de notre salut et de notre accès au ciel.
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 :9).
« Le sang de Jésus (le Fils de Dieu) nous purifie (et continue de nous purifier) de tout péché » (1 Jean 1 :7).
Réalisez-vous l’absolue nécessité de vous tourner vers Dieu pour régler la question de votre péché une fois pour toutes ? Le Seigneur vous appelle à le faire à l’instant.
Maintenant, pour nous qui avons déjà réalisé ces choses, qui avons confessé notre péché et qui nous en sommes sincèrement repenties, notre relation avec Dieu a été instantanément rétablie. Le Seigneur nous appelle ses enfants ; nous pouvons depuis entrer dans sa sainte présence revêtus de la robe de justice de Jésus, robe blanche immaculée, grâce à son sang qui nous a purifiés. Nous sommes devenus une nouvelle créature par Jésus notre Sauveur et Seigneur. Dieu appelle maintenant chacun de nous à le servir.
D’ailleurs, une fois que j’ai découvert combien Jésus m’a aimé et tout ce qu’Il a fait pour moi en mourant sur la croix, alors mon cœur est touché et je ne désire plus qu’une seule chose, vivre pour lui et le servir. Je ne chercherai désormais qu’à vivre pour lui, pour son honneur et pour sa gloire. Je prends alors également conscience que Jésus n’est pas seulement mon Sauveur, mais qu’il est aussi mon Seigneur !
Et maintenant que nous sommes devenus enfants de Dieu, il nous faut réaliser une chose : que Dieu nous a créés pour que nous soyons saints, que nous menions une vie sainte.
« Mais puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saint dans toute votre conduite (1 Pierre 1 :15).
Nous qui sommes chrétiens, n’acceptons jamais rien qui soit contraire à la sainteté de Dieu, simplement par indulgence envers nous-mêmes, Cette sainteté doit se manifester dans toutes nos démarches, notre langage, nos pensées, chaque détail de notre vie doit être placé sous le regard de Dieu. La sainteté ne doit pas seulement être intérieure, elle doit aussi se manifester au dehors. Il faut maintenant que le monde puisse voir que nous appartenons à Christ et que notre vie est différente de la leur. Nous sommes appelés à refléter la sainteté et la pureté de notre Seigneur dans toute notre conduite.
Ne nous décourageons cependant pas dans cette recherche de la sainteté. Quelqu’un a dit : « Tout comme Dieu met du temps pour faire grandir un arbre, il met du temps pour rendre un homme saint, une femme sainte ». La croissance chrétienne dans la sanctification est le processus de toute une vie. Etes-vous impatient par rapport à votre croissance spirituelle ? Rappelez-vous que le Seigneur n’en a pas fini avec vous. Votre effort à vous est de continuer de chercher à lui ressembler toujours davantage ; et c’est lui qui vous mènera à maturité !
Dorothée Hatzakortzian
Le roi David, à Tsiklag, avait fait une invasion avec ses gens et en revenant du combat, il trouva sa ville brûlée, ses femmes, leurs fils et leurs filles emmenés en captivité. Alors, David et le peuple élevèrent leur voix et pleurèrent jusqu’à ce qu’ils n’eurent plus la force de pleurer. David fut alors dans une grande angoisse, car le peuple parlait de le lapider, car tous avaient de l’amertume dans l’âme, chacun à cause de ses fils et de ses filles.
Et comment David s’en est-il sorti ? Il nous est dit que :
« David reprit courage en s’appuyant sur l’Eternel son Dieu » (1 Sa 30 : 6)
Dans une autre version ce passage est traduit ainsi :
« David s’encouragea lui-même en s’appuyant sur l’Eternel son Dieu.
Combien de fois nous nous trouvons nous-mêmes dans une situation de désespoir total semblable à celle de David, et combien il est alors utile pour chacun d’entre nous de savoir comment nous encourager nous-mêmes.
Comme lui, nous pouvons nous trouver tout à coup dans une solitude extrême, à cause d’une situation déterminée qui nous dépasse infiniment. Il est alors indispensable pour nous d’avoir des ressources spirituelles personnelles qui nous permettront de trouver un moyen de nous en sortir.
Comment m’encourager, me fortifier moi-même ?
1) Je me fortifie en me rappelant ce que Dieu a fait pour moi.
Tournons un peu notre regard vers le passé et répétons avec le psalmiste :
« Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits » (Ps 103 : 2)
Adressons-nous à notre âme et demandons-lui de compter les multiples bienfaits que le Seigneur nous a si fidèlement donnés, en commençant par le grand salut, le grand pardon qu’il nous a accordé, les nombreuses fois où il nous a protégés, guéris, délivrés, rassasiés de biens ; les multiples occasions où il a manifesté sa présence à nos côtés et réjouit notre cœur.
Nous nous apercevrons alors bien vite, en énumérant les bienfaits de la grâce de Dieu, combien notre Seigneur a été bon pour nous et nous reprendrons courage.
Avec le prophète Samuel, nous pouvons dire à notre tour :
« Jusqu’ici l’Eternel nous a secourus » (1 Sa 7 : 12) Jusqu’ici l’Eternel m’a secouru, béni soit son grand Nom et sa fidélité !
Prenons conscience de sa présence à nos côtés, de sa miséricorde et de sa compassion sans bornes, de sa fidélité à l’œuvre chaque jour dans notre vie.
2) Je me fortifie en me souvenant de ce qu’Il m’a promis.
A certaines occasions précises de notre existence, alors que nous cherchions sa face pour un problème, une souffrance, une épreuve particulière, le Seigneur nous avait fait des promesses. Repassons dans notre cœur ces moments bénis où il a répondu à nos cris, où il a montré qu’il s’occupait de nous et qu’il avait un plan, des bénédictions en vue pour nous...
Il est dit d’Abraham que lorsqu’il repassa en son cœur la promesse que Dieu lui avait faite, il en fut fortifié et il fut en mesure de rendre gloire à Dieu.
Malgré que sa femme ne fût plus en âge d’avoir des enfants, Abraham ne douta point de la promesse que le Seigneur lui avait faite de lui donner un fils.
« Mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice ! » (Romains 4 : 20-22)
En croyant aux promesses du Seigneur, nous l’honorons et il vient à notre secours. Comme Abraham, nous sommes alors fortifiés dans notre foi et capable d’en entrevoir l’accomplissement.
Et qu’en est-il de Josué ? Combien de fois l’Eternel ne lui a-t-il pas répété :
« Fortifie-toi et prends courage…. L’Eternel ton Dieu est avec toi dans tout ce que tu entreprendras »(en anglais : partout ou tu iras) (Josué 1 : 9)
Après la mort de Moïse, Josué s’est senti bien petit pour conduire le peuple d’Israël. C’est pourquoi le Seigneur lui a fait de nombreuses promesses pour le rassurer de sa présence à ses côtés.
Le Seigneur fait de même pour nous. Et comme il a exhorté Josué à se fortifier lui-même dans les promesses qu’il lui avait faites, il nous adresse également cet ordre, lorsque notre situation devient difficile, voir impossible à gérer :
« Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi (toute Ma Parole), afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras… Ne t’ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage… » (Josué 1 : 7-9)
Apprenons à obéir à cet ordre de notre Seigneur de nous fortifier nous-mêmes en Lui. Les promesses du Seigneur sont oui et amen. Il n’est pas un homme pour mentir, ce qu’il a dit, il l’accomplit. Honorons le Seigneur en croyant en ses promesses !
3) Je me fortifie en me plongeant le plus souvent possible dans sa Parole.
La Parole de Dieu est et sera toujours pour nous la source intarissable et infaillible de notre force.
Si nous voulons nous fortifier dans notre très sainte foi, combien il est important de venir boire à la source divine, qui non seulement désaltère notre âme, mais la fortifie.
C’est la raison pour laquelle elle nous rappelle instamment que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu, et que toutes les Ecritures sont inspirées de Dieu pour nous nourrir, nous exhorter, nous édifier, nous instruire.
La Parole de Dieu est esprit et vie. Elle nous donne toujours la force dont nous avons besoin pour continuer notre route.
David, lorsqu’il fut obligé de se réfugier dans la forêt pour échapper au roi Saül qui le poursuivait et cherchait à lui ôter la vie, se fortifia et fortifia sa confiance en Dieu, en recevant la parole que le Seigneur lui adressa au travers de son ami Jonathan (fils du roi Saül). Jonathan lui dit :
« Ne crains rien, car la main de Saül, mon père ne t’atteindra pas.
Tu règneras sur Israël… » (Samuel 23 : 16-17)
A combien de reprises le Seigneur ne nous a-t-il pas adressé une parole personnelle d’encouragement au travers d’un verset biblique, (parfois aussi d’une prophétie ou parole de connaissance donnée). La Parole de Dieu est vivante et efficace, forte et puissante pour nous renouveler dans nos moments les plus difficiles. N’hésitons pas à nous y plonger pour y puiser le renouvellement spirituel et même physique dont nous avons besoin tout au long de notre pèlerinage terrestre.
4) Je me fortifie en me décidant d’obéir à tout ce qui est écrit dans les Ecritures
Comment pourrions-nous réclamer de la force et du courage au Seigneur pour être fortifiés dans notre être intérieur si nous ne sommes pas prêts à obéir à tout ce qu’il nous dit dans sa Parole ?
Le prophète Samuel a exhorté le roi Saül en lui disant :
« Voici l’obéissance vaut mieux que les sacrifices et l’observation de sa Parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie… » ( 1 Sam 15 : 22-23).
Le Seigneur nous adresse aujourd’hui encore cette même exhortation et attend de nous que nous obéissions à tout ce qui est écrit dans les Saintes Ecritures. Il nous énumère toutes les bénédictions qui en découlent :
« Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l’Eternel ton Dieu : tu seras béni dans les champs, le fruit de tes entrailles… ta corbeille et ta huche…l’Eternel t’ouvrira son bon trésor, le ciel…Tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras aux commandements de l’Eternel, ton Dieu…lorsque tu les observeras et les mettras en pratique et que tu ne t’en détourneras ni à droite ni à gauche… » (Deu 28 : 12-14)
Où pourrions-nous trouver plus de force que dans la Parole de Dieu pour nous fortifier ? Combien il est important pour nous de puiser constamment nos forces dans les Ecritures et de nous appliquer à obéir à la lumière qu’elles nous communiquent.
5) Je me fortifie en sachant m’arrêter et me tenir dans le calme devant sa face.
Il est vital pour chacun de nous si nous voulons nous fortifier dans le Seigneur, d’arrêter quelques instants toutes nos activités pour nous tenir devant la face de Celui qui nous a créés, de Celui qui connait toutes choses et aux yeux duquel rien n’est caché, de Celui qui est la force même qui me sauve (2 Sa 22 : 3), de Celui qui a dans sa main toute la force et la puissance qu’il nous faut pour être restaurés et renouvelés.
Il est important d’apprendre à faire taire tous les bruits et toutes les voix de cette terre, et de prendre du temps pour se tenir dans le calme et la tranquillité devant le Seigneur notre Dieu, qui a toujours quelque chose à nous dire. Réapprenons à écouter Sa voix dans la méditation et dans le silence de notre cœur.
Comme le prophète Esaïe l’a si bien exprimé :
« C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre Salut, c’est dans le calme et la confiance que sera votre force ». (Es 30 : 15)
C’est dans cette attitude d’abandon total, de calme et de confiance devant notre Seigneur que notre être intérieur sera le mieux renouvelé et que sa force divine nous sera le plus efficacement communiquée.
Si notre cœur est agité ou angoissé et que nous le maintenons dans cette position, comment nous serait-il alors possible de recevoir Sa paix, Sa joie et tant d’autres bienfaits de sa part ? Notre crispation intérieure reste un obstacle majeur à notre renouvellement spirituel. Le calme, la tranquillité, la confiance en lui nous sont indispensables, si nous voulons être renouvelées spirituellement et reprendre courage.
6) Je me fortifie en prenant conscience que c’est Dieu qui me justifie.
Lorsque les hommes se dressent injustement contre moi, si je cherche à me battre moi-même contre leurs injustices, je m’épuise très rapidement. Il est alors temps de réaliser qu’il vaut tellement mieux confier ma cause à mon justicier suprême, à mon avocat divin qui saura défendre mes droits beaucoup plus efficacement que moi.
Reconnaissons nos incapacités dans ce domaine et déposons les armes.
Remettons notre cause entre les mains de notre avocat céleste.
« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous » (Ro 8 : 31)
« Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie » (Ro 8 : 33)
Le Seigneur est celui qui rend justice à l’innocent et le traite selon son innocence (1 Rois 8 : 32).
Il nous sera plus facile de nous fortifier dans le Seigneur, si nous commençons par déposer nos armes au pied du Seigneur et que nous lui confions notre cause ! Laissons-le-nous justifier Lui-même. Notre justice à nous est si imparfaite, la sienne est suprême et sans défaut, elle est parfaite.
Notre justice n’a jamais toutes les données de la situation. La sienne les possède toutes et nous conduira vers une solution durable.
Sa justice demeure infaillible !
7) Je me fortifie en marchant dans la pureté, la sanctification.
Job a précisément relevé cette réalité. Effectivement, nous nous fortifions puissamment non seulement en purifiant notre vie de toutes souillures au moment de notre conversion, mais aussi en continuant de marcher dans la pureté et la sanctification auxquelles le Seigneur nous appelle tout spécialement à veiller.
« Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus » (Job 17 : 9).
« Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour. » (Pro 4 : 18).
Si nous nous efforçons de marcher dans la pureté et la sainteté de Dieu, le Seigneur sera toujours là pour nous accorder sa force.
Nous serons alors en mesure de marcher de force en force et de victoire en victoire avec lui. Dans ce monde si souillé, rempli d’impuretés de tous genres, préservons-nous de toutes ses souillures et veillons plus que jamais et scrupuleusement à la santé de notre âme et ne nous permettons pas de souiller notre corps qui est le temple du Saint-Esprit.
David, dans le cantique qu’il adressa à l’Eternel dans 2 Samuel 22, déclare au verset 21-25 :
« L’Eternel m’a traité selon ma droiture, il m’a rendu selon la pureté, de mes mains ; car j’ai observé les voies de l’Eternel… et je n’ai point été coupable envers mon Dieu. Toutes ses ordonnances ont été devant moi, et je ne me suis point écarté de ses lois. J’ai été sans reproche envers lui et je me suis tenu en garde contre mon impureté. Aussi l’Eternel m’a rendu selon ma droiture, selon ma pureté devant ses yeux »
Puissions-nous, comme David, marcher dans la pureté et la sainteté, afin d’avoir un comportement irréprochable devant le Seigneur qui voit tout et sait tout ce qui se passe dans notre vie. Nous pourrons alors faire, comme lui, l’expérience de la fidélité de Dieu à l’égard de ceux qui veillent à leur sanctification, et nous serons à notre tour fortifiés dans notre marche avec lui.
« Notre force augmentera pendant la marche » (Ps 84 : 8)
8) Je me fortifie en m’attendant au secours du Seigneur et à son attouchement.
Le fait de nous attendre au secours de Dieu et à son intervention dans chacune de nos circonstances, et de savoir que nous pourrons continuer de compter sur lui tout au long de notre existence sur cette terre, cela ne nous donne-t-il pas déjà de nouvelles forces et de nouveaux espoirs ?
« Heureux, ceux qui placent en toi leur appui… leur force augmente pendant la marche…l’Eternel ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité…
Heureux l’homme qui se confie en toi. » (Ps 84 : 13)
N’y a-t-il pas là un merveilleux ressourcement rien qu’à la pensée de pouvoir nous tourner vers quelqu’un, lorsque nous sommes en difficulté ou dans la détresse.
Et ce quelqu’un n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit de notre grand et puissant Sauveur. Il ne se fatigue et ne se lasse jamais de nous aider. Il est toujours prêt à nous toucher lorsque le besoin s’en fait sentir, à intervenir lorsqu’il nous voit embourbés dans nos problèmes parfois insolubles au niveau humain.
Il est le grand Dieu Tout-Puissant qui s’est engagé à subvenir à chacun des besoins de ses enfants. Le prophète Daniel s’est lui aussi trouvé en grandes difficultés et il a fait monter un cri de détresse envers son Dieu. Il connaissait son Dieu et savait qu’il pouvait s’attendre à lui en toute circonstance. On s’en aperçoit dans les paroles suivantes, lorsqu’en s’adressant à lui il dit :
« Maintenant les forces me manquent et je n’ai plus de souffle » (Da 10 : 17)
Et alors nous voyons le Seigneur intervenir dans son cas:
« Alors celui qui avait l’apparence d’un homme me toucha de nouveau et me fortifia. »(Da 10 : 18)
« Il me dit : Daniel, ne crains rien, car dès le premier jour où tu as eu à cœur de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c’est à cause de tes paroles que je viens » (Da 10 : 12)
Ne cessons jamais d’espérer et de compter sur le secours de Dieu. Avec le psalmiste puissions-nous dire nous aussi que :
« Dieu…est le rocher de ma force, mon refuge est en Dieu » (Ps 62 : 8)
Le Seigneur Jésus s’est toujours penché avec compassion sur tous ceux qui se sont approchés de lui d’un cœur sincère pour recevoir son attouchement.
« Jésus vit la belle-mère de Pierre couchée et ayant de la fièvre. Il toucha sa main et la fièvre la quitta ; puis elle se leva et le servit. » (Matthieu 8 : 11-15)
« On amena vers Jésus un aveugle qu’on le pria de toucher. Il prit l’aveugle par la main… lui mit de la salive sur les yeux, lui imposa les mains… et quand l’aveugle regarda fixement, il fut guérit et vit tout distinctement. » (Marc 8 : 22-25).
Tant d’autres passages dans la Bible nous parlent de la puissance d’un seul attouchement de Jésus et de ses conséquences. Un attouchement de notre grand Dieu Sauveur peut complètement résoudre notre problème, quel qu’il soit.
Pensons à cela et repassons dans notre cœur tous les merveilleux témoignages d’intervention du Seigneur dans la vie d’hommes et de femmes contenus dans les Ecritures, ainsi que tous les témoignages actuels que nous avons entendus de personnes qui se sont attendus à Lui et qui n’ont jamais été déçues. Tout cela représentera certainement une source abondante de renouvellement et de force pour notre âme.
9) Je me fortifie en me tenant dans la prière aux pieds du Seigneur.
L’apôtre Paul exhortait déjà les premiers chrétiens par ces mots :
« Fortifiez donc vos mains languissantes et vos genoux affaiblis » (Hé12 : 12).
La prière est la respiration de notre âme sans laquelle il nous est impossible de nous fortifier dans le Seigneur. Pourrions-nous vivre sans respirer ?
Alors, comment fortifier notre âme sans la prière ?
C’est dans la prière et la communion sincère avec le Seigneur que Son Esprit vient fortifier et encourager notre âme.
En ces temps difficiles de la fin, il est encore plus urgent de veiller consciencieusement à notre vie de prière, afin que les difficultés par lesquelles nous sommes appelés à passer ne nous submergent pas, et pour éviter de sombrer dans le désespoir, voir la dépression.
Le Seigneur nous prévient ; il dit à se sujet :
« Prenez garde à vous-même, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès, les soucis de la vie…
Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arrivent » (Luc 21 : 34-36)
Avoir la force d’échapper nous indique bien qu’il nous faut chercher à nous fortifier dans le Seigneur, si nous voulons être debout lorsque le Fils de l’homme viendra nous chercher. Fortifions-nous donc sans cesse dans la prière et disciplinons-nous à prendre du temps pour ployer les genoux devant Celui qui nous a tant aimés qu’il a donné sa propre vie pour nous.
Prions aussi pour les autres, pour tous ceux que le Seigneur place sur notre chemin. En priant pour les autres, notre propre âme en sera elle-même fortifiée ; et lorsque nous apprendrons ce que le Seigneur aura fait dans la vie des personnes pour lesquelles nous avons prié, quel encouragement ce sera pour nous, et combien notre cœur en sera fortifié !
10) Je me fortifie en adorant le Seigneur
Adorer le Seigneur sera toujours pour chacun de nous un très puissant moyen de nous fortifier dans le Seigneur. L’apôtre Paul en avait lui aussi saisi l’ultime importance et s’adressant aux Ephésiens, il les exhorta en leur révélant ce qu’il avait découvert lui-même. Il leur dit :
« Je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu’il vous donne selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur…que vous puissiez comprendre… quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu »(Eph3 : 14-19)
Y aurait-il un moyen plus excellent pour nous fortifier dans le Seigneur que de nous courber devant Celui qui tient le monde entier et notre propre vie dans Sa Main ?
Adorer Dieu sera d’ailleurs notre destinée éternelle ; elle sera si glorieuse que cela dépasse toute imagination.
Joignons-nous donc à la multitude des anges dans le ciel pour proclamer avec toute la force de notre être :
« A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau soient la louange, l’honneur, la gloire et la force aux siècles des siècles » (Ap 5 : 12-14)
Aspirons à être remplis de cette force divine, céleste, de cette source inépuisable de rafraîchissement et de renouvellement mise à notre disposition par le Seigneur lui-même.
Puissions-nous faire de l’adoration une habitude quotidienne, nous préparant ainsi à entrer dans ce ciel de gloire où nous continuerons de le faire pour l’éternité.
Dorothée Hatzakortzian
Les temps de plus en plus difficiles que nous vivons nous poussent périodiquement à réexaminer nos voies et à faire un bilan de notre vie. L’apôtre Paul, nous exhorte dans son épitre au Philippiens en ces termes :
« Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C’est pourquoi, ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur (Eph 5 :15-17).
Le Seigneur revient bientôt et il ne faut pas que nous soyons confus à son apparition. Il n’est pas seulement indispensable de bien commencer notre vie chrétienne ; mais encore faut-il arriver en vainqueur au terme de notre vie terrestre ; encore faut-il glorifier notre grand Sauveur à la fin de notre pèlerinage ici-bas. Le Seigneur notre Dieu proclame :
« Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant » (Apoc 1 :8)
Notre Dieu en parfait exemple, est l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Il n’est pas seulement intéressé par un bon commencement dans notre vie chrétienne, mais aussi par une bonne fin, et cela quel que soit l’âge auquel il nous rappellera auprès de lui.
Comprenons l’importance de bien terminer notre vie chrétienne !
Pour parvenir à une fin de vie chrétienne victorieuse et qui glorifie le Seigneur, il est important de garder nos priorités à leur place, de ne pas gaspiller notre temps, et cela même en fin de vie pour les plus âgés. Le Seigneur veut que nous vivions en personnes sages, non comme des insensés, comme le dit le verset ci-dessus. Et le psalmiste ajoute :
« Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse » (Ps 90 :12).
Réalisons que le compte à rebours a commencé le jour de notre naissance, et que la fin de notre vie peut intervenir à n’importe quel moment. Que cette pensée nous conduise à avoir plus de sagesse quant à la gestion de notre vie.
Efforçons-nous à utiliser constructivement tous ces temps d’attente qui jalonnent notre vie, comme par exemple celui d’un temps de maladie, ou dans une salle d’attente en vue d’un rendez-vous, ou encore en d’autres occasions où il s’agit de patienter. Pourquoi n’utiliserions-nous pas ce temps qui pourrait être si propice pour lire une portion des Ecritures, mémoriser un verset ou encore prier en faveur d’une personne que le Seigneur mettra sur notre cœur, au lieu d’attendre que ce moment un peu désagréable passe.
En procédant de la sorte, nos périodes d’attente ne seraient plus des temps d’incertitude et d’indécision qui nous laissent souvent si anxieux et frustrés. Il serait tellement préférable que chacun de nous saisissent les occasions que Dieu lui donne pour prier, plutôt que de s’énerver et de perdre patience au sujet des obstacles qui viennent entraver sa route.
Avant que la mort n’arrive, chacun de nous est appelé à bien remplir les tâches que Dieu lui a confiées. Le Seigneur désire que la fin de l’œuvre qu’il nous a donnée à faire soit fructueuse et conforme à ses désirs. S’il est vital de bien commencer, il est encore plus important de bien finir. La vie de notre Seigneur, si intéressante et si riche, n’est-elle pas notre parfait exemple, et combien glorieuse est sa fin !
Dieu a la même vision pour chacune de nos vies ; il a préparé une fin victorieuse pour chaque chrétien. C’est la raison pour laquelle il est si important de ranimer en nous la flamme et la détermination d’accomplir la pensée de Dieu dans chaque domaine de notre existence. N’est-ce pas là le plus profond désir de chacun d’entre nous d’être capable un jour d’entrer dans ce ciel de gloire triomphant et non pas tout juste sauvé, comme au travers du feu !
Bien commencer notre vie chrétienne est capital, mais bien la terminer est encore plus important ! Dans le livre de l’Apocalypse il est précisé que seul ceux qui sont fidèles jusqu’à la fin hériterons d’une couronne et d’un nom nouveau. Ce seront les vainqueurs, ceux qui finiront leur vie glorieusement, qui recevront des mains du Seigneur la récompense promise.
Appliquons-nous, courageusement, à bien terminer notre vie et, par la foi, entrevoyons le Seigneur Jésus nous dire :
« C’est bien bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de chose, je te confirai beaucoup entre dans la joie de ton Maître (Matth, 25 :21).
Combien, il est indispensable non seulement de recevoir notre salut, mais encore de travailler à notre salut, et cela jusqu’à la fin. Nous nous efforcerons alors d’autant plus à nous placer sérieusement devant le Seigneur avant de prendre des décisions importantes pour notre vie. Si nous voulons parvenir à une fin glorieuse, il nous faut lui demeurer attachés et loyaux dans tout ce que nous faisons.
Appliquons-nous quotidiennement à rester fidèles au Seigneur
Notre attention de chaque jour doit se concentrer à ne pas attrister, voir renier le Seigneur, mais à rester attachés à sa Parole. Rester fidèle veut dire observer ses commandements, appliquer sa Parole dans notre vie et nous efforcer à garder un cœur pur devant lui. David, un homme selon le cœur de Dieu, priait et demandait au Seigneur de l’aider à garder un cœur pur, de l’aider aussi à avoir un esprit bien disposé.
Garder notre cœur pur dans ce monde impur doit-être notre priorité. Ce n’est pas toujours facile, c’est pourquoi les Ecritures nous exhortent à nous y appliquer, à user de vigilance et à veiller sur notre salut quotidiennement. C’est aussi la raison pour laquelle elles nous exhortent à de nombreuses reprises, à nous nourrir spirituellement chaque jour en prenant le temps de lire la Parole de Dieu. Le verset si connu : « l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » ne nous démontre-t-il pas l’importance de ne pas négliger notre âme ? Prenons du temps pour nous nourrir de cette précieuse Parole divine. C’est fondamental, car tant de choses dans notre environnement nous incitent à nous laisser glisser dans le sens contraire.
Dans Proverbes 20 :11 il nous est dit que déjà dans la vie d’un enfant on peut entrevoir, au travers de ses actions, ce qu’il va devenir :
« L’enfant laisse déjà voir par ses actions, si sa conduite sera pure et droite. »
Notre conduite, nos négligences, notre attitude et ce que nous faisons de nos journées révèlent déjà comment nous allons terminer nos jours. Si nous ne nous ressaisissons pas et ne veillons pas sur notre cœur, si nous ne nous efforçons pas à marcher dans la sanctification et si nous ne recherchons pas à marcher de progrès en progrès dans les voies du Seigneur, nous déterminons déjà maintenant la fin de notre vie qui, sans aucun doute, ne pourra être victorieuse.
Si nous considérons notre tâche quotidienne comme un éternel petit « train-train », nous risquons bien un jour de tomber dans la dépression et de perdre notre joie. Notre esprit négatif pourrait alors finir par contaminer notre entourage. Rappelons nous sans cesse que, chaque jour, le Seigneur voudrait faire de nouvelles choses en nous et au travers de nous, et qu’il nous appelle à accomplir les tâches qu’il nous a confiées avec joie, comme pour lui !
Chaque chrétien a en lui le potentiel nécessaire pour bien terminer sa vie
Le Seigneur a mis en chacun de nous la capacité de finir sa vie en le glorifiant. Mais si nous nous relâchons en chemin, l’espérance de bien finir notre vie s’estompera.
Du départ jusqu’à l’arrivée, notre chemin peut-être long. Mais si nous gardons une attention soutenue vers ce but à atteindre, celui d’honorer le Seigneur jusqu’à notre mort, cela nous aidera à veiller sur nos paroles, à faire de bons choix, à ne pas faiblir ou nous décourager. Ne comptons pas sur nos propres forces ou notre sagesse pour y parvenir, mais appuyons-nous sur celles de notre Seigneur qui a bien dit que ce n’est ni par la force, ni par puissance que nous y parviendrons, mais que c’est par l’Esprit de Dieu en nous.
C’est seulement notre foi en Lui qui nous conduira vers une fin de vie victorieuse et qui nous permettra d’honorer le nom de notre Sauveur jusqu’à la fin. Ne cherchons pas à vivre ou à penser comme tout le monde, et surtout ne perdons pas de vue le but suprême à atteindre : glorifier notre Maître et notre Roi au travers de toute notre vie, peu importe le prix que nous aurons à payer, et cela jusqu’à notre départ de ce monde pour la patrie céleste.
Nous avons commencé avec Jésus et nous voulons finir avec lui. Qu’il soit le premier et le dernier dans notre existence et que rien d’autre ne compte plus pour nous, c’est ainsi que nous pourrons entrer avec joie en Sa Présence, lorsque l’heure de notre départ vers lui aura sonné.
Dorothée Hatzakortzian
En tant qu’enfant de Dieu pardonné par grâce, le Seigneur attend de moi que je pardonne à mon tour à tous ceux qui m’ont offensé, comme Lui m’a pardonné. Si je ne le fais pas, ma relation avec Dieu sera coupée et cela me rendra absolument incapable de le servir.
Jésus, à maintes occasions, insiste sur la nécessité de pardonner comme lui l’a fait pour nous. Dans la prière dominicale, il nous dit :
« Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. »(Matt 6 :9-15)
Le pardon transforme nos prières, nos relations avec les autres ; notre foi grandit. Le pardon transforme aussi les autres. Mais refuser ou négliger de pardonner aux autres nous paralyse et nous empêche de servir Dieu. Où faut-il donc commencer à pardonner ?
Notre mission de pardonner aux autres commencera dans la famille. La semence de l’amertume, du ressentiment et même la haine sont insidieusement semés dans notre cœur, dès notre plus tendre enfance et plus nous grandissons, plus l’amertume s’accumule en nous, si nous ne réglons pas ce grave problème.
Le mari doit apprendre à pardonner à sa femme et la femme à son mari. Sans l’esprit de pardon, il est impossible de vivre ensemble. Que de foyers seraient sauvés, si les époux avaient appris à se pardonner. Le pardon est la respiration du couple et si nous voulons servir le Seigneur, il est vital pour nous d’appliquer ce principe dans notre vie personnelle comme dans celle de notre foyer.
Nous êtres humains imparfaits et maladroits arrivons toujours à nous blesser mutuellement ; nous aurons toujours à nous pardonner quelque méfait, quelque mauvaise parole, quelque mauvaise attitude….
Avoir raison, et quand même demander pardon. Faire nous, la première démarche, c’est là notre rôle d’épouse. La femme doit aider son mari ; si le mari est le premier qui devrait le faire, comme chef du foyer, l’épouse a sa responsabilité en tant que son aide (Genèse 2 :18). Elle ne doit pas condamner son mari, mais l’aider, le secourir, le compléter. Son mari a besoin d’elle, de son soutien, de son aide, de son encouragement pour pardonner.
Si votre mari a de la peine à demander pardon, n’attendez pas qu’il le fasse, mais agissez la première. Vous l’aiderez et le libèrerez ; vous serez une grande bénédiction pour lui.
L’esprit de pardon mutuel affermira votre amour l’un pour l’autre. Plus vous vous pardonnerez, plus vous vous aimerez. Votre foyer en sera transformé et ce sera une grande bénédiction pour les enfants, un témoignage pour le monde.
Nous les parents avons aussi la responsabilité de pardonner à nos enfants. Le pardon seul gardera notre famille unie. Sachons reconnaître nos fautes à nos enfants et leur pardonner les leur.
Un enfant sera toujours prêt à pardonner à sa maman ou à son papa ses mauvaises paroles ou ses mauvais actes, lorsqu’elle les reconnaît. Ne laissons pas les années passer et envenimer nos relations avec nos enfants.
Chères épouses chrétiennes et chères mamans, le Seigneur vous a confié le ministère de la réconciliation. Pardonnez à votre mari et ne rejetez pas vos enfants rebelles. Pardonnez-leur. Disciplinez-les avec amour dans un esprit de pardon.
Le manque de pardon ruine votre relation avec Dieu, votre vie de prière et votre vie de famille. Il empoisonne même votre église et surtout paralyse votre service pour Dieu.
Pardonner n’est pas un luxe, mais une nécessité absolue, si vous voulez vous épanouir en Christ et mener une vie chrétienne victorieuse. Si vous désirez avoir une vie bénie et efficace, savoir pardonner sera indispensable pour vous ! Nourrir l’amertume est un frein majeur, quel que soit la tâche ou le ministère que le Seigneur vous a confié !
L’esprit de pardon brise les cœurs les plus durs, en commençant par le vôtre ! Reconnaissez que vous avez tort d’en vouloir à telle ou telle personne. Remettez-lui, ses dettes envers vous, comme Jésus l’a fait.
Rejetez toute amertume, tout non pardon qui pourrait vous rendre malade physiquement. Le non-pardon peut vous conduire jusqu’à la haine, si vous ne le réglez pas. Avoir de la haine contre une personne peut même ouvrir la porte au diable et vous mener jusqu’à la possession démoniaque, dans le pire des cas. Le non-pardon n’est pas inoffensif ; en un mot, il détruit une personne. Il peut littéralement vous détruire, vous faire mourir !
Comment pardonner :
1. __ pardonnez en oubliant : quelle mauvaise habitude de se rappeler ce qu’il faudrait oublier
2. __ pardonnez immédiatement, avant que le mal ne s’aggrave.
3. __ pardonnez continuellement 70x7x comme Dieu le fait pour chacun d’entre nous.
4. __ pardonnez définitivement, ne plus revenir sur ce qui a été pardonné.
5. __ pardonnez en priant pour ceux et celles qui nous ont offensés.
Des relations rompues sont-elles venues assombrir votre existence ? Le meilleur remède reste le pardon qui vous libèrera instantanément et vous rendra désormais capable de servir Dieu.
Dorothée Hatzakortzian
A l’époque actuelle, nos enfants et nos jeunes sont particulièrement exposés à différents dangers et tentations, spécialement au travers des médias telles que la télévision, les portables et Internet. Combien il est plus que jamais important pour nous parents chrétiens de pouvoir nous appuyer sur la Parole de Dieu pour être en mesure de pouvoir protéger nos enfants des influences mauvaises de ce monde.
Comment, en tant que parents chrétiens, nous faut-il réagir pour aider nos enfants dans cette société de plus en plus violente, qui s’en va à la dérive et dans laquelle ils sont appelés à grandir ?
Une des priorités indispensable à se rappeler est que nous parents chrétiens, devrions être avant tout des exemples de vie et de conduite chrétienne et que notre préoccupation première devrait être le salut de nos enfants, plutôt que de nous focaliser sur notre profession, notre ministère dans l’Eglise ou encore le statut social de nos enfants. Il est de notre devoir de parents devant le Seigneur, de leur donner avant toute autre chose, une éducation qui les prépare à vivre dans ce genre de société tout en cherchant à plaire à Dieu sans faire de compromis avec l’esprit du monde. C’est à nous que revient prioritairement la responsabilité de leur éducation biblique et spirituelle.
L’importance de connaître les principes bibliques de base concernant l’éducation de nos enfants
Prendre le bon départ pour élever et éduquer nos enfants est important. Voici quelques principes très utiles qui vous aideront à favoriser leur épanouissement. Leur éducation commence d’ailleurs au berceau. Enseignons-leur tout petits déjà à craindre le Seigneur et à se détourner du mal, à obéir et à se soumettre à la discipline que nous aurons établie dans notre foyer.
Pour commencer :
- Consacrons nos enfants à Dieu dès leur naissance
- Assurons-leur que Dieu les aime et qu’il a un plan pour leur vie
- Sensibilisons-les au fait que Dieu voit tout, sait tout ce qu’ils font, disent ou même pensent.
- Conduisons-les à avoir une foi personnelle en Christ en les encourageant à toujours dire la vérité, à se repentir et à demander pardon lorsqu’ils font le mal
- Communiquons-leur l’importance de lire la Bible, le pain de vie dont ils auront besoin durant toute leur existence
- Apprenons-leur à parler de Jésus à leurs amis et à ne pas avoir honte de lui ; notre exemple leur sera d’une grande inspiration !
- Soyons des modèles fiables pour eux. Offrons-leur notre amour. Vivons nous-mêmes ce que nous attendons d’eux. Demandons la force au Seigneur de mener une vie conforme à l’évangile. Ne prétendons jamais être des parents parfaits, mais montrons-leur qu’il nous arrive à nous aussi d’avoir besoin d’être corrigés et pardonnés.
- Prions quotidiennement pour chacun d’entre d’eux. Demandons l’aide à notre Seigneur pour qu’il les préserve du mal. Notre prière devrait être que nos enfants se convertissent jeunes et qu’ils parviennent tôt à cette merveilleuse nouvelle naissance en Christ. Demandons au Seigneur de leur accorder très tôt le discernement de choisir eux-mêmes entre le bien et le mal.
- Racontons-leur les histoires bibliques depuis tout petits. Expliquons-leur ces si beaux récits et ouvrons ainsi à nos enfants la voie qui leur permettra d’expérimenter à leur tour une foi vivante et personnelle.
- Entrainons-les à chanter des chants chrétiens et à écouter de la musique chrétienne digne de ce nom ! Communiquons-leur le goût de jouer des instruments et de glorifier le Seigneur avec les talents musicaux qu’il leur a donnés.
Quelques règles importantes pour établir un meilleur dialogue avec nos enfants
1. Etablissons un dialogue avec nos enfants. Ecoutons-les attentivement. Dialoguons beaucoup avec eux et prenons le temps de répondre à leurs questions, leurs soucis. Cherchons à comprendre leurs détresses. Ayons toujours une oreille attentive pour eux, même lorsque nous sommes très occupés.
2. Entreprenons beaucoup de choses, de jeux, etc. avec eux. Ne laissons pas les médias et d’autres influences de cette société les entraîner dans ce monde trompeur du virtuel. Eloignons-les au contraire de tout ce virtuel par lequel ils sont si tentés aujourd’hui et qui risquerait de les rendre esclaves, et introduisons-les dans le monde du réel ! Programmons des excusions, des randonnées, des sorties en vélos et d’autres occupations sportives qui les intéressent. Organisons des fêtes de famille et visitons nos amis ou des membres de nos familles avec eux. Pourquoi pas aussi leur confier un animal domestique duquel ils auraient à prendre soin…
3. Apprenons-leur à gérer les médias modernes avec responsabilité. Les enfants et les jeunes d’aujourd’hui sont confrontés de multiples façons à leur influence. En fait, il leur est très difficile d’y échapper totalement, mais montrons-leur où se trouvent les réels dangers pour leur santé émotionnelle et spirituelle et pourquoi nous les chrétiens évitons de telles choses. Protégeons-les de l’influence dévastatrice des films occultes, violents et pervers de la télévision et des jeux internet. Mettons-leur des limites en ce qui concerne ces programmes.
4. Faisons de bons jeux de famille avec nos enfants et prévoyons des sorties régulières en famille. Ces moments de convivialité avec nos enfants resteront gravés dans leurs mémoires toute leur vie.
5. Appliquons-nous à lire, nous aussi, leurs manuels scolaires et informons-nous de ce qui se passe à l’école. Parlons avec nos enfants, spécialement lorsque nous y découvrons des contenus problématiques, comme par exemple des sorcières, des monstres, des esprits, une pédagogie anti-autorité, des blasphèmes ou encore, par exemple, l’influence du darwinisme... Rencontrons aussi leurs professeurs et entretenons-nous avec eux de leur enseignement. Pourquoi pas leur proposer d’éventuellement renoncer à certaines choses nuisibles à nos yeux, pour que nos enfants n’entrent pas en conflit avec leur propre conscience. Cependant, adressons-nous bien sûr à ces enseignants avec le plus de tact et de respect possible, réalisant que de cette manière, ils auront peut-être une oreille plus attentive à nos propositions.
6. Soyons conséquents et éloignons nos enfants de certaines manifestations scolaires lorsque celles-ci sont en contradiction avec notre foi chrétienne, comme par exemple Halloween, assister à des pièces de théâtre ou films occultes ou encore d’autres choses semblables. Prenons le temps d’expliquer nos raisons à leurs professeurs.
7. Donnons à nos enfants une éducation sexuelle avant que d’autres personnes ne le fassent. Expliquons-leur, précautionneusement et objectivement le don de sexualité que Dieu nous a donné. Disons-leur que c’est quelque chose de très beau entre l’homme et la femme, mais dans le cadre du mariage et précisons aussi que c’est le diable qui l’a transformée en une chose sale et impure.
8. Avertissons-les surtout à temps des dangers du tabac, de l’alcool et des drogues en tous genres !
9. Exposons à nos enfants nos arguments, lorsque nous leur interdisons quelque chose. Tant que nos enfants sont encore petits, leur interdire une chose ou l’autre est facile. Mais au fur et à mesure qu’ils grandissent, ils réclameront des informations plus précises et voudront connaître le point de vue biblique, et savoir pourquoi une chose est bonne ou mauvaise. Il s’agit alors de préparer nos réponses et de nous informer au préalable, si nous voulons que nos réponses soient persuasives et satisfaisantes pour eux.
10. Emmenons nos enfants régulièrement avec nous dans une église chrétienne, fidèle à l’enseignement de la Bible. Il est important que dans cette église la Parole de Dieu soit prêchée dans son intégralité et sans compromis. Ils y expérimenteront un sentiment de sécurité et seront au bénéfice de la paix et de la joie du Seigneur. Ils y recevront la force dont ils ont, eux aussi, tant besoin pour leur quotidien.
11. Veillons à ce que nos enfants aient des contacts avec d’autres enfants de familles chrétiennes. A cet effet, tissons des liens avec d’autres familles. Entreprenons différentes choses ensemble dans le but de nous encourager les uns les autres. Envoyons nos enfants dans des camps chrétiens organisés pour eux pendant leurs vacances scolaires !!! Combien de chrétiens adultes doivent leur conversion à Jésus-Christ aux camps d’enfants qu’ils ont fréquenté durant leur jeunesse.
12. Corrigeons nos enfants lorsque nous les voyons se mettre en danger ! Disons clairement les choses à nos enfants, lorsqu’ils se trompent et sont tentés de commettre des choses nuisibles. Ne les laissons pas poursuivre leur chemin vers la perdition. Par amour, mettons-leur des limites et corrigeons-les avec mesure. Apprenons-leur à se soumettre à une autorité !
13. Partageons avec nos enfants nos expériences avec Dieu. Permettons-leur de prendre part à ce qui, pour nous, est important, mais ne cherchons pas à les forcer à donner leur vie à Jésus. Cela restera toujours une décision personnelle à prendre pour chacun de nous !
14. Veillons tout particulièrement à la bonne santé de notre couple. C’est seulement lorsqu’un papa et une maman s’aiment de tout leur cœur que les enfants auront un exemple de famille chrétienne devant leurs yeux. C’est d’ailleurs ce qui leur servira d’inspiration pour leur propre vie par la suite. Si vous êtes dans le cas où votre couple a subi des dommages irréparables et que vous êtes maintenant divorcé, ne salissez pas le conjoint qui est parti, mais bannissez toute amertume de votre cœur et cherchez à être tout de même un exemple pour vos enfants en pardonnant. Rendez-vous disponible pour leur témoigner surtout beaucoup d’amour.
Dorothée Hatzakortzian
Nombreux sont les chrétiens d’aujourd’hui qui se trouvent dans une sorte de jungle d’impossibilités, ne sachant comment s’en sortir. Jésus nous dit : « Approchez-vous de moi. Je suis le chemin ; suivez moi et Je vous conduirai et vous éclairerai ». Il nous dit encore :
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Mt 11 :28)
« Je suis avec l’homme contrit et humilié » (Es 57 :15)
« Car ainsi parle le Très Haut, dont la demeure est éternelle, et dont le nom est saint :
« J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté ; mais je suis avec l’homme contrit et humilié, afin de ranimer les esprits humiliés, afin de ranimer les coeurs contrits (leur redonner vie) » (Es 57.15).
Le Seigneur est là pour rassurer chacun d’entre nous. Quand nous traversons une épreuve à vues humaines insoluble et que nous sommes déçus de son long silence, de ses apparentes noninterventions, n’hésitons pas à lui en parler, comme l’a fait Marthe au sujet de son frère Lazare qui était mort. Elle lui a dit : « Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort » (Jn 11 :21).
Lorsque nos épreuves deviennent interminables, qu’elles nous semblent au-dessus de nos forces et que nous ne les comprenons pas, Jésus nous appelle à lui faire confiance malgré tout. La seule chose qu’il attend de nous, c’est que nous nous appuyons davantage sur lui et sur sa Parole. Nous pouvons venir à lui pour lui faire connaître chacun de nos besoins, notre mal-être moral ou physique, nos peines et nos chagrins. Lorsque quelque chose nous ronge, nous sépare des autres, veut nous voler notre joie de vivre et nous empêcher de lui faire confiance, lorsqu’il n’y a plus de solution humaine possible, souvenons-nous de cette réalité : « Rien n’est impossible pour notre Seigneur toutpuissant ! »
Apprenons aussi à le remercier pour toutes les vallées, et pas seulement les montagnes, qu’il nous conduit à traverser, car dans ces vallées nous comprenons tellement mieux ce que veut dire être portés dans ses bras d’amour. C’est en de tels moments que nous expérimentons sa Main puissante et son coeur de Père ! Réalisons aussi que si nous n’étions pas passés par là, nous n’aurions jamais connu sa véritable puissance, capable d’apporter une solution à chacun de nos problèmes ; nous n’aurions jamais découvert l’efficacité de ses promesses ! Devant nos montagnes d’impossibilités, rappelons-nous que notre Seigneur reste le Maître des situations impossibles et qu’il aime à se glorifier en de telles circonstances. Il est et demeure le Dieu de l’impossible.
Puissions-nous lui dire, comme Marthe l’a fait au chevet de son frère Lazare qui était pourtant mort :
« Mais maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera » (Jn 11 :22).
« Voici, Je suis l’Eternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part ? » (Jé 32 :27)
« Car j’étends mes regards sur toute la terre pour soutenir ceux dont le coeur est tout entier à Moi » (2 Ch 16 :9)
Ami chrétien, toi qui est balloté et peut-être même terrifié par une « mer déchaînée » dans ta vie, Jésus est celui qui dirige ta barque à partir du moment-même où tu lui as confié ta vie. Ecoute sa voix au milieu de ta tourmente et continue surtout de lui faire confiance. Il te dit, comme il l’a dit autrefois à ses disciples dans une barque au sein d’une violente tempête : « N’aie pas peur ! Celui qui permet à la mer de se soulever avec furie peut aussi l’apaiser en lui ordonnant : silence, tais-toi ! » (Mc 4 :39).
Le Seigneur vient te dire, à toi aussi : « Je connais tes épreuves. Elles ne te conduiront pas au naufrage, mais t’amèneront plus près de moi. Ne suis-je pas ton consolateur ? Reste près de moi, je t’écoute et t’entends toujours. Regarde à moi et reprends courage. Je suis là. Mon enfant, sois assuré que Je te vois et que Je suis assez puissant pour intervenir dans ta vie. Attache-toi de toute ton âme à moi et ma droite te soutiendra. Ma grâce et mon support quotidien te suffiront. Continue de croire en l’efficacité de tes prières et de mes interventions divines et surnaturelles. Rien ne pourra ébranler celui qui se blottit dans Ma forte Main ! »
Amis chrétiens, n’oublions jamais que notre Rédempteur est vivant et qu’il ne nous délaissera jamais, quelles que soient nos circonstances !
Quand nous passons par de dures épreuves, puissions-nous réaliser et dire comme Job :
« Je sais que mon Rédempteur vit ».
Que savait donc Job pour pouvoir s’exclamer avec une telle assurance : « Je sais… ».
« Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’Il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, il se lèvera ; quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu » (Job 19 :25-26).
1. Job savait que celui en qui il croyait était vivant :
En quoi la résurrection de Jésus est-elle si importante pour nous tous ?
- Elle nous prouve qu’Il est le Fils de Dieu
- Elle nous garantit l’efficacité de sa mort pour chacun de nous
- Elle confirme que la Parole de Dieu et ses promesses sont la Vérité et qu’elles finissent toujours par se réaliser
- Elle est la base de la vie spirituelle que Jésus nous a donnée
- Elle nous garantit son intercession pour nous dans le ciel (Hé 7:24-25)
- Elle nous donne l’assurance de notre héritage futur dans le ciel où il est allé nous préparer une place
- Elle nous permet d’avoir accès à sa présence de façon quotidienne
Si Job, sous l’ancienne alliance, a pu déclarer que son Rédempteur était vivant, à combien plus forte raison le pouvons-nous, nous qui avons été rachetés par son précieux sang et qui croyons en sa résurrection d’entre les morts !
2. Job savait qu’un jour son Rédempteur règnerait sur cette terre :
« Il se lèvera le dernier sur la terre… »
« Deux hommes vêtus de blanc (s’adressant aux disciples) leur apparurent et dirent : « Hommes galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » Actes 1 :11)
Notre espérance en lui n’est-elle pas glorieuse ? Elle nous conduira vers la victoire finale.
Jésus-Christ reviendra un jour poser ses pieds sur cette terre pour y régner et nous serons avec lui.
Quelle grâce et quel honneur. Ne voulons-nous pas lui consacrer dès à présent notre vie entière ?
3. Job savait qu’il allait lui aussi un jour ressusciter et voir son Dieu :
« Quand ma peau sera détruite…quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu. Je le verrai et il me sera favorable ; mes yeux le verront… » (Job 19 :26-27)
Jésus lui-même déclare que tous ceux qui croient en lui ont la vie éternelle et il ajoute :
« La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6 :40).
Amis chrétiens, nous pouvons croire, proclamer et vivre ces réalités encore davantage que Job, nous qui sommes au bénéfice du sang de Christ versé pour chacun de nous. Y a-t-il rien qui soit
étonnant de la part de l’Eternel a dit Dieu à Abraham pour le fils qu’il lui avait promis. Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu, a dit Jésus à ceux qui l’écoutaient. Ces paroles sont valables pour nous encore aujourd’hui. Croyons les ! Elles sont Esprit et vie. Dieu n’est pas un homme pour mentir ou un fils d’homme pour se repentir de ce qu’il a promis.
Armons-nous de courage et relevons nos têtes ! Notre délivrance se trouve en Lui ! Il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs et notre vie est dans sa forte main. Que son Nom en soit béni !
Dorothée Hatzakortzian
Dans tous les pays du monde, les gens sont malades. La science et la médecine moderne ont certes fait de grands progrès, mais il n’en reste pas moins vrai que de nombreuses personnes sont malades, et que nombre d’entre eux souffrent, sans espoir de guérison. Des opérations chirurgicales étonnantes sont réalisés, telles que la greffe du cœur, des poumons, des reins et bien d’autres. Mais la maladie règne encore et elle continue de semer la désolation, la douleur et dans certains cas même la mort.
Depuis la nuit des temps, les hommes ont connu la maladie, les maux et les infirmités de toutes sortes. La Bible nous dit que ces choses sont les conséquences du péché qui est entré dans le monde par la désobéissance de l’homme à Dieu et à sa Parole (Romains 5 :9). Les hommes se sont donc préoccupés de soigner et de guérir les malades, ce qui est une excellente chose, et dans bien des domaines ils ont obtenu des victoires sur les maladies.
Cependant, toutes ces connaissances médicales modernes, fruit d’une longue recherche des scientifiques, n’empêche aucunement notre Dieu Tout-Puissant d’accomplir ses desseins souverains et glorieux envers les hommes, ses créatures, et de les guérir miraculeusement. Si la guérison par voie médicale ne permet pas au malade de dire qu’il a bénéficié d’une guérison divine, ce dernier peut cependant proclamer avec force et conviction que pendant son traitement médical, il a reçu le soutien et le secours du Seigneur tout au long de sa maladie.
Puisque le péché est entré dans le monde en apportant maladie, infirmité et afflictions en tout genre, n’oublions pas que la mort de notre Seigneur Jésus-Christ sur la croix nous apporte le pardon de nos péchés, la vie éternelle et…la guérison divine surnaturelle. C’est la manifestation de son amour et de sa compassion à notre égard. Durant son ministère terrestre, Jésus a sauvé des multitudes de pécheurs et guéri miraculeusement de très nombreux malades. L’Évangile, à maintes reprises, nous parle des guérisons que Lui-même, et ensuite ses disciples ont opérées dans les divers endroits où ils se rendaient.
Ainsi Dieu guérit encore aujourd’hui de la même manière, sans aucune participation médicale. Mon mari et moi-même avons été témoins maintes et maintes fois de telles interventions divines, parfois vraiment surprenantes ! Il arrive parfois également qu’Il interrompe un programme médical pour intervenir miraculeusement, cela à sa seule gloire !
La mission de tout disciple de Jésus-Christ
Dans la Parole de Dieu, Jésus a donné un ordre à ses disciples : « Allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle à toute la création…Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru…Ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris » (Marc 16 :15,17,18).
Dorothée Hatzakortzian
Jésus a été et demeure l’Unique pour tous les hommes, car il est l’envoyé de Dieu, le Fils unique de Dieu.
Mais il n’a bronché en rien. Il a pu dire :
Il a aimé l’homme jusqu’au bout, jusqu’à donner sa vie pour lui.
4. Pourquoi Jésus doit-il rester le seul et l’unique pour nous ?
Jésus est pour nous :
L’agneau Pascale offert par Dieu pour le pardon de mes odieux péchés
Il est mon grand sacrificateur
Il est Celui qui veut conduire ma vie
Il est mon refuge et mon protecteur
Il est pour moi le Dieu de l’impossible
Il est mon Roi auquel je me soumets
Il est Celui qui m’enseigne la vérité
Il est Celui qui restaure ma vie et me corrige quand il le faut
Il est Celui qui veille jour et nuit sur moi, mon fidèle Berger
Il est Celui qui porte mes fardeaux
Il est mon grand libérateur, le Dieu fort et puissant
Il est le restaurateur des brèches dans ma vie
Il est l’unique porte de mon salut
Il est Celui qui éclaire mon chemin
Il est Celui qui me couvre de sa justice
Il est l’assurance de ma résurrection
Il est l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin dans ma vie
Il est Celui qui revient bientôt m’enlever sur les nuées du ciel, ma glorieuse espérance
Dorothée Hatzakortzian
En tant que parents chrétiens, nous devrions nous préoccuper avant tout du salut de nos enfants. Cette responsabilité si importante que Dieu nous a confiée devrait être prioritaire pour nous, avant notre travail, notre profession, notre ministère ou encore notre rang social.
Enseignons à nos enfants la fidélité au Seigneur et à sa Parole
Les quelques conseils ci-après s’avèreront certainement précieux pour les jeunes parents chrétiens comme pour les moins jeunes, et les aideront à assumer leurs grandes responsabilités d’éducateurs devant Dieu à l’égard de leurs enfants.
En appliquant dans leur foyer les principes énoncés dans la Bible, ils récolteront sans aucun doute, tôt ou tard, les fruits découlant de leur obéissance à la Parole de Dieu.
1. Voici quelques principes bibliques de base à appliquer dans notre foyer
Ps 103 : 13 :« Comme un père a compassion de ses enfants, Dieu a compassion de ceux qui le craignent ».
Es 38 : 19 :« Le père fait connaître à ses enfants ta fidélité ».
1 Ti 3 : 4,12 : « (Un père doit) bien diriger sa maison, tenir ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté… il doit bien diriger ses enfants et sa maison ».
Es 38 : 20 : « Nous ferons résonner les cordes de nos instruments tous les jours de notre vie ».
1 Ti 5 : 8 : « Si quelqu'un n’a pas soins des siens et principalement ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle ».
Joël 1 : 2-3 : « Écoutez ceci, vieillards ! Prêtez l'oreille, vous tous, habitants du pays ! Rien de pareil est-il arrivé de votre temps, ou du temps de vos pères ? Racontez-le à vos enfants, et que vos enfants le racontent à leurs enfants, et leurs enfants à la génération qui suivra ! »
Ex 13 : 8 : « Tu diras à ton fils : c’est en mémoire de ce que l’Éternel a fait pour moi ».
De 4 : 9-10 : « Prends garde à toi et veille attentivement sur ton âme, tous les jours de ta vie, de peur que tu n'oublies les choses que tes yeux ont vues, et qu'elles ne sortent de ton cœur ; enseigne-les à tes enfants et aux enfants de tes enfants. Je veux (dit l’Éternel) leur faire entendre mes paroles, afin qu'ils apprennent à me craindre tout le temps qu'ils vivront sur la terre ; et afin qu'ils les enseignent à leurs enfants ».
Ps 78 : 5-8 : « Dieu a mis une loi en Israël (la Parole de Dieu pour nous), et il a ordonné à nos pères de l'enseigner à leurs enfants, pour qu'elle fût connue de la génération future, des enfants qui naîtraient, et que, devenus grands, ils en parlassent à leurs enfants, afin qu'ils missent en Dieu leur confiance, et qu'ils n'oubliassent pas les œuvres de Dieu, et qu'ils observassent ses commandements, afin qu'ils ne fussent pas, comme leurs pères, une race indocile et rebelle, une race dont le cœur n'était pas ferme, et dont l'esprit n'était pas fidèle à Dieu ».
Dt 6 : 6-7 : « Ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras ».
De 11 : 18-21 : « Mettez dans votre cœur et dans votre âme ces paroles que je vous dis… Vous les enseignerez à vos enfants, et vous leur en parlerez quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras… Et alors vos jours et les jours de vos enfants… seront aussi nombreux que les jours des cieux le seront au-dessus de la terre ».
2. Éduquons nos enfants en les corrigeant quand il le faut
Pr 3 : 12 : « L’Éternel châtie celui qu'il aime, comme un père l'enfant qu'il chérit ».
Pr 23 : 13-14 : « N'épargne pas la correction à l'enfant ; …tu délivres son âme du séjour des morts".
Hé 12 : 7 : " Supporter le châtiment (de Dieu) : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? »
Promesse Mal 4 :6 : « Dieu ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères ».
Ép. 6 :4 « Et vous, pères, élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur ».
Co 3 :21 : « Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent ».
1 Th 2 : 11-12 : « Vous savez… que nous avons été pour chacun de vous ce qu'un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant de marcher d'une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire ».
3. Soyons de bons conseillers et conducteurs spirituels pour nos enfants
2 Ti 3 :12 : « Tout ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés ».
2 Ti 3 :12 : « La prière fervente du juste a une grande efficacité ».
4. Soyons de fidèles intercesseurs devant Dieu pour chacun de nos enfants
1 Ch 22 : 11-13 : Le roi David pria pour son fils Salomon qui devait devenir roi à sa place. Il pria : « Maintenant, mon fils, que l'Éternel soit avec toi, afin que tu prospères et que tu bâtisses la maison de l'Éternel, ton Dieu, comme il l'a déclaré à ton égard ! Veuille seulement l'Éternel t'accorder de la sagesse et de l'intelligence, et te faire régner sur Israël dans l'observation de la loi de l'Éternel, ton Dieu ! Alors tu prospéreras, si tu as soin de mettre en pratique les lois et les ordonnances que l'Éternel a prescrites à Moïse pour Israël. Fortifie-toi et prends courage, ne crains point et ne t'effraie point".
2 S 12 : 16 : Le roi David pria pour son fils malade : "David pria Dieu pour l’enfant et jeûna… et il passa la nuit couché par terre ».
Ep 3 : 14-19 : Voici comment l’apôtre Paul priait pour ses enfants spirituels, les chrétiens d’Éphèse : Il dit : « Je fléchis les genoux devant le Père… afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur… afin que vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l'amour de Christ… afin que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu ».
1 Ch 29 : 19 : Une autre prière du roi David pour son fils Salomon : « Seigneur, donne à mon fils Salomon un cœur dévoué à l'observation de tes commandements, de tes préceptes et de tes lois, afin qu'il mette en pratique toutes ces choses, et qu'il bâtisse le palais pour lequel j'ai fait des préparatifs ».
Il ne peut y avoir de bénédictions de la part de Dieu, ni de vie spirituelle abondante dans nos églises, si les couples qui en sont membres négligent leurs responsabilités au sein de leurs foyers respectifs et à l’égard de leurs enfants.
Le Seigneur appelle les pères et les mères chrétiens à communiquer à leurs fils et à leurs filles leur amour, à exercer l’autorité que Dieu leur a donné pour faire régner l’ordre et la bienséance dans leur famille.
Lorsque l’amour, le respect, la discipline, la pureté, l’honnêteté et la justice règnent dans nos foyers chrétiens et que les principes bibliques y sont respectés, l’harmonie qui en découle se répercutera inévitablement aussi dans nos églises.
Dorothée Hatzakortzian